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Thaïlande : vapoter une cigarette électronique peut coûter cher

Pendant un voyage en famille, une touriste française a connu une mésaventure qui appelle à la prudence.

Des vacances sous le soleil de Thaïlande, en famille, en plein hiver : la carte postale semble idyllique pour Cécile, 31 ans, son conjoint et ses parents. C’était sans compter la mésaventure qu’elle a vécue avec la parfois redoutable police touristique thaïlandaise.

Lors de son passage dans la station balnéaire de Karon, dans la province de Phuket, Cécile sort sa cigarette électronique. Un geste anodin en France, mais puni en Thaïlande depuis 2014. La touriste est immédiatement arrêtée par la police touristique. « Ils ont arraché la cigarette de mes mains. Je me suis excusée mais, à ce moment-là, ils ont commencé à réclamer de l’argent pour nous laisser repartir », raconte-t-elle à France Bleu Provence.

Un procès à 8 000 euros

Le montant du pot-de-vin grimpe jusqu’à 40 000 bahts, soit 1 100 euros. La jeune femme refuse. Elle est alors interpellée et jugée plusieurs jours après à Bangkok, où elle sera condamnée à verser… 23 euros. La Varoise a passé « sept heures assise sur une chaise, sans bouger, sans boire, sans aller aux toilettes », écrit Var Matin. « Tout cela pour avoir détenu une vapoteuse ! Ce n’est que par la suite que nous avons appris que c’était interdit… ».

La famille, qui dénonce la corruption dans le pays, a dû verser 8 000 euros pour le procès et payer les avocats et les juges. Une fois libérée, Cécilia pensait pouvoir récupérer son passeport. Raté. Là encore, elle est arrêtée, cette fois par les services de l’immigration, et passe quatre jours et trois nuits en prison. Mi-février, elle a enfin pu rentrer en France, avec des souvenirs amers de Thaïlande, où elle a juré de ne plus mettre les pieds.

La mésaventure de Cécilia doit servir de rappel aux 750 000 Français qui visitent la destination chaque année (2018). Si la police touristique du pays se montre parfois très sévère, chaque touriste doit bien garder en tête qu’il est censé respecter les lois en vigueur dans le pays qu’il visite, peu importe sa nationalité ou les lois en place dans son pays d’origine.

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