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Grève aux aéroports de Paris : trafic normal en début de matinée

En début de matinée, le trafic aérien n’était pas perturbé par la grève dans les aéroports parisiens. A 11h, un représentant syndical a été interpelé.

La grève des salariés du Groupe ADP, gestionnaire des aéroports parisiens de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, ne perturbait pas le trafic aérien vendredi en début de matinée, a-t-on appris auprès de sources aéroportuaires et du groupe ADP. Dans les deux aéroports, « pour le moment, il n’y a pas d’impact sur le trafic », a indiqué à l’AFP vers 09h30 la direction du Groupe ADP, en ajoutant qu’une nouvelle réunion de négociations avec les syndicats est prévue « lundi matin ».

À Roissy, « environ 200 manifestants » ont été comptabilisés, dont « une centaine en statique devant le terminal 2E et une centaine dispersés par grappes » sur différents points de l’aéroport, a précisé à l’AFP une source aéroportuaire. Ces manifestants ne sont pas entrés dans l’aérogare et le trafic aérien n’était pas perturbé, a-t-on ajouté de même source. À Orly, selon une autre source aéroportuaire, il y avait « environ 150 manifestants devant le terminal 4 » et « pas de perturbation à l’intérieur de l’aérogare ou sur le trafic routier ».

Un syndicaliste interpelé

Les grévistes réclament le retrait d’un plan d’adaptation des contrats de travail (PACT), qui prévoit une baisse ou une suppression de primes. En cas de refus, les salariés risquent un licenciement dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les trois syndicats représentatifs du Groupe ADP ont déposé des préavis de grève pour vendredi et samedi, celui de l’Unsa ne couvrant que vendredi, mais cette organisation appelle les salariés à faire grève également samedi, sous couvert des préavis de la CGT et de la CFE-CGC.

Dans un tweet vendredi, Laurent Garssine, secrétaire général de l’Unsa chez ADP, affirme que les salariés sont « toujours motivés » à faire grève « face à la destruction » de leurs « acquis et rémunération », tandis que l’État, « actionnaire à 50,6% », a « encaissé depuis 2005 1,6 milliard d’euros de dividendes » versés par ADP.

« Le mot d’ordre, c’est toujours le retrait du projet PACT », avait déclaré Laurent Garssine jeudi soir à l’AFP, à l’issue d’une réunion entre les syndicats et la direction. Cette réunion s’était terminée sans « aucune avancée », selon Frédéric Lecocq, délégué syndical CGT. Cependant, aux dernières nouvelles, Laurent Garssine, a été interpelé par les forces de l’ordre. A midi, aucun retard et annulation n’était à signaler.

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