Géraldine Boyer, le syndrome de la cabane
Avec son concept de tourisme écoresponsable dans des tiny houses de 15 m2, Parcel pourrait bien rejoindre la cour des grands.
Elles poussent comme des champignons, les tiny houses de Parcel. La première de ces minuscules maisons posées sur les terres de producteurs locaux a éclos à Saint-émilion. Elle aurait dû être étrennée en mai 2020, mais la France est confinée. Alors Géraldine Boyer, la créatrice du concept, ronge son frein jusqu’en août 2020 pour constater que les premiers clients sont au rendez-vous.
Lancer sa boîte en pleine crise sanitaire met les nerfs à rude épreuve, pourtant le Covid-19 aura sans doute été un booster. Mais pas si vite. Avant Parcel, il y a eu une autre vie dans le tourisme pour Géraldine Boyer. Avant de créer sa « tiny » entreprise, elle a même fait ses armes chez des poids lourds du secteur. Diplômée en 2012 d’une école de commerce (EDHEC BBA), la jeune femme s’envole pour l’Australie où, après un stage, elle prend très vite la direction du marketing pour les marchés australien et néo-zélandais du Club Med.