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Fram : Marie-Christine Chaubet pique une colère !

  Dans un communiqué adressé aux Echos, Marie-Christine Chaubet, actionnaire de référence de Fram, regrette le départ d’Olivier de Nicola, dément son retour au Conseil de surveillance et réclame une gouvernance qui tienne la route.

A chaque jour, un épisode dans le feuilleton Fram. Après le départ surprise d’Olivier de Nicola de la présidence du Directoire la semaine dernière, les propos rassurants de Alain Faveau, nouveau président du Conseil de surveillance dans la foulée, voici publié hier soir par notre confrère les Echos un communiqué de Marie-Christine Chaubet. Un document qui marque son profond désaccord avec son demi-frère Georges Colson qui a repris les rênes du groupe familial. 

Dans le texte qu’elle signe avec sa fille, Marie-Christine Chaubet se déclare "consternée par la révocation" d'Olivier de Nicola, qui avait "toute leur confiance". Elle apporte en outre "un démenti catégorique au fait qu'elle aurait donné son accord pour siéger au conseil de surveillance". Cette éventualité "ne pouvait être envisagée qu'alors même qu'Olivier de Nicola assurait la présidence exécutive" de Fram.

Marie-Christine et Marie-Odile Chaubet écrivent par ailleurs avoir "des solutions crédibles pour assurer le sauvetage" de Fram, et les avoir présentées aux "conseils de Georges Colson". Le nouveau président du directoire "n'a, à ce jour, pas semblé vouloir donner de suite".

15 millions pour sauver le groupe

L’ancienne dirigeante de Fram, écartée de la gouvernance il y a 6 ans, et sa fille déclarent qu'elles "sont opposées à toute gestion hasardeuse qui consisterait à compenser des pertes récurrentes par des cessions d'actifs qui ne pourraient être réalisées en cette période complexe que de manière précipitée et non maîtrisée".

Interrogé par Les Echos, leur conseil explique que "Marie-Christine Chaubet souhaite une recapitalisation. Elle veut contribuer au sauvetage du groupe mais avec une gouvernance qui tienne la route". Selon lui," il faut 15 millions d'euros pour sauver Fram, 30 millions pour pérenniser le groupe".

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