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Fram, fier de résister aux crises… et aux sirènes

Le TO a tenu bon en 2009 en améliorant son bénéfice malgré un chiffre d’affaires en baisse, et réaffirme sa stratégie « d’indépendance conquérante ».

«L’année 2009 a été épouvantable, une des pires que le secteur ait connue », constate Georges Colson, président du conseil de surveillance de Fram. Mais l’entreprise s’est bien défendue, n’a pas entamé sa solidité financière et « a même prouvé sa capacité à innover et à affronter d’autres tempêtes ». Au 31 décembre 2009, Voyages Fram a réalisé un chiffre d’affaires de 373 ME, en baisse de 14 % (pour 440 000 clients, – 16 %) mais a affiché un résultat net en progression de + 6,6 %, à 8,8 ME. « Cette performance est due à la force de la marque », analyse Antoine Cachin, président du directoire, avec des produits labellisés (Framissima, Framéco et clubs Olé) qui représentent 49 % de la clientèle totale, soit sept points de mieux qu’en 2008. Pour résister, le TO a su aussi mener de front réduction des coûts (frais généraux, masse salariale diminuée d’environ 10 % sur les temps pleins) et régulation de l’activité. « Nous avons pris le risque d’avoir moins de volume pour préserver nos marges », explique Antoine Cachin.

PAS DE CESSION EN VUE

Les sièges à risque ont ainsi été réduits de 15 % et la part des vols sur Air Méditerranée (la compagnie partenaire) augmentée (+ 4 %), pour une plus grande flexibilité de la gestion aérienne. Les synergies avec Plein Vent ont par ailleurs permis de conforter les départs de province. Au global, le groupe Fram (Plein Vent inclus) a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 454 ME (- 7 %) mais avec un résultat net part du groupe stabilisé à + 0,3 ME. Les capitaux propres sont toujours « pléthoriques », à 116 ME et l’endettement financier limité à 30 ME. Une solidité financière qui rend Fram serein. Et le conforte dans sa stratégie « d’indépendance conquérante ». Une cession n’est pas d’actualité. « Nous n’avons pas l’intention de céder aux avances éventuelles d’aucun des deux grands groupes, TUI ou Thomas Cook, quelles que soient les propositions alléchantes. Fram n’ira ni chez l’un ni chez l’autre, ne se mêlera pas de ce combat à deux et conservera sa place à part, sachant que contrairement aux autres pays européens, où les deux grands ont tout raflé, il reste encore en France de nombreux acteurs régionaux et transporteurs qui font les forces vives du secteur touristique », analyse George Colson. La croissance externe n’est pas non plus dans les objectifs mais « nous sommes toujours en chasse de bonnes implantations, de nouveaux Framissima et d’innovations technologiques. Et nous voulons resserrer les liens avec des partenaires distributeurs qui n’ont pas de TO intégré ». À bon entendeur…

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