Fin du conflit à SeaFrance
La CFDT a accepté à contrecoeur de signer mercredi un plan de redressement négocié par un médiateur et qui prévoit 482 suppressions de postes.
Après des mois de conflit, la filiale de la SNCF sort de l’impasse. La CFDT, syndicat majoritaire de la compagnie de ferries SeaFrance, a signé hier le plan de redressement présenté fin mai et prévoyant la suppression de 543 postes sur 1 580 (dont 1 300 navigants) et le reclassement de 413 salariés au sein de la SNCF. La signature est intervenue après le résultat d’une consultation des salariés mardi, favorable au projet à une très courte majorité (562 voix pour, 560 contre). La direction et les autres syndicats de l’entreprise avaient déjà approuvé ce plan. En revanche, la CFDT a prévenu qu’elle se battrait de nouveau dès le mois de janvier sur la question des salaires, laissant planer la menace d’une grève.