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Saison de l’Everest : des records, des embouteillages et huit morts

La saison 2024 d’ascension de l’Everest, marquée par de multiples records mais aussi un bilan de huit morts, s’est achevée mercredi au Népal, ont annoncé le ministère du Tourisme et des organisateurs d’expéditions.

Plus de 600 alpinistes et guides ont atteint le sommet de l’Everest lors de cette saison d’ascension, d’avril à fin mai, a annoncé Rakesh Gurung, du ministère népalais du Tourisme. Les chiffres exacts doivent encore être vérifiés.

« Les équipes ont plié bagage et la voie sera à présent fermée », a déclaré M. Gurung à l’AFP. « La saison est terminée », a-t-il ajouté.

Moins de décès qu’en 2023

Le bilan de huit morts cette année est moins meurtrier que celui de 2023 (18 morts) bien que des alpinistes aient fait état de véritables embouteillages au sommet.

Parmi les morts figurent deux alpinistes mongols, un Kenyan, un Indien et un Népalais. Un Britannique et deux guides népalais sont pour leur part portés disparus et présumés morts.

Des records ont été battus cette année, notamment par l’alpiniste népalaise Phunjo Lama, qui détient désormais le record de l’ascension la plus rapide réalisée par une femme, en 14 heures et 31 minutes.

Embouteillages au sommet

« Il y a eu beaucoup de succès pour tout le monde et ce fut une bonne saison », s’est félicité le guide de haute montagne Tsering Pemba Sherpa, qui a atteint le sommet de l’Everest pour la 11ème fois. Un hiver sec a augmenté les risques avec des crevasses plus larges et les risques de chutes de pierres, a-t-il souligné.

Des alpinistes ont partagé des images montrant des centaines de personnes faisant la queue dans l’ultime phase de l’ascension, la « zone de mort » où le manque d’oxygène augmente le risque de mal aigu des montagnes. Selon le guide Vinayak Malla, les fenêtres météorologiques étroites permettant l’ascension expliquent ces embouteillages. « Les alpinistes visent le sommet quand il fait beau », constate-t-il. « C’est ce qui a causé la ruée ».

Au printemps, quand les températures sont clémentes et les vents généralement plus faibles, des centaines d’alpinistes affluent au Népal, abritant huit des 14 plus hauts sommets du monde.

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