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… et parie sur l’essor de ses « croisières à la cabine »

Après un premier exercice déficitaire en 2005, Switch table sur des bénéfices de 5 M€ en 2006. Et sur le développement de la croisière à la cabine à long terme.

Jean-Pascal Siméon, PDG de Switch, souhaite vite oublier 2005. Une « annus horribilis » en raison de la conjoncture adverse pour l’industrie du voyage, qui a plombé les comptes de la plupart des TO.  « En l’espace d’un trimestre, notre résultat net est passé de +5 M€ à  – 1M€, commente-t-il. Nous avons eu un accident, nous sortons de l’hôpital. » Le voyagiste, qui a toujours dégagé des bénéfices, espère vite redresser la barre. Ses prévisions tablent sur un bénéfice net de 5M€ cette année, pour un volume d’affaires de 128M€ (contre 121,35 à l’issue de l’exercice clos le 31 décembre dernier).

Afin d’optimiser les conditions de retour aux bénéfices, Switch souhaite un peu réduire la voilure concernant ses engagements aériens, qui se répartissent à parts égales entre le long terme (sur plusieurs années), le moyen terme (sur une saison), et le ponctuel. C’est le moyen terme qu’il souhaite diminuer de moitié, en se rapprochant d’autres TO. « Il devient trop risqué de maintenir une politique d’engagements aériens à 90% du volume global d’activité. Nous cherchons de moins en moins à avoir des avions seuls. Nous avons constaté que des confrères commencent à s’engager. Nous réfléchissons à des partenariats ».

Autre axe stratégique de développement : la croisière à la cabine. Cette activité génére 14% du chiffre d’affaires, mais 20% des marges. Il n’en faut pas plus pour inciter Switch à développer le créneau, de sorte qu’il représente 40% des ventes en 2010. La flotte de catamarans (28 unités actuellement) va presque doubler d’ici deux ans. Jean-Pascal Siméon est persuadé que sa compétitivité tarifaire va augmenter dans le même temps : pour lui, les prix de ses croisières à la cabine devraient subir une inflation faible, en comparaison avec les produits concurrents, soit les formules balnéaires (en République dominicaine notamment).
Switch doit bientôt faire son entrée en Bourse (au marché libre), via un placement réservé à des investisseurs qualifiés, portant sur 20% de son capital. Avec un cours d’introduction compris entre 17,20 € et 19,60 €, la société est valorisée à 75 millions d’euros.

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