[Enquête] Dans l’aérien, l’intelligence artificielle fait peur aux pilotes

Tout particulièrement le projet Dragonfly développé sur un long-courrier A350 par Airbus UpNext, la filiale consacrée à l’innovation. Celui-ci est censé, à terme, permettre à un appareil de voler de façon autonome. C’est-à-dire sans pilote. Ce qui bien sûr ne plaît pas à tout le monde. « une petite musique laisse entendre que la réduction, ou même la suppression, du nombre de pilotes pourrait être une idée séduisante », indique Antoine Godier, le porte-parole du SNPL. Inquiets, les pilotes veulent donner « l’alerte face au souhait de certains constructeurs de remplacer des pilotes par l’intelligence artificielle ». Pas du tout, se défend le constructeur, qui dit, au contraire, « travailler sur des technologies pour améliorer la sécurité à bord ». Avec ce logiciel, développé depuis deux ans et en démonstration sur un A350 depuis cette année, l’avion peut « décoller et atterrir de façon automatisée », explique Isabelle Lacaze, d’Airbus upNext.