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En Grèce, le tourisme à la rescousse pour payer les factures d’électricité

Record en vue pour la Grèce dont la fréquentation touristique devrait dépasser les performances de 2019. Le gouvernement compte utiliser ces recettes plus élevées que prévu pour continuer d’aider les ménages à payer les factures d’électricité.

La Grèce a dressé un premier bilan de son année touristique et après deux ans de crise sanitaire, les chiffres s’envolent, au-delà même de 2019, année de référence désormais pour l’industrie. Un apport financier supplémentaire d’autant plus appréciable pour la destination dans le contexte actuel. « La flambée cauchemardesque des prix du gaz et l’explosion consécutive des prix de l’électricité est un fait indéniable que nous vivons tous, a commenté le porte-parole du gouvernement grec, Giannis Oikonomou. En Grèce comme ailleurs, on se gratte la tête pour trouver des solutions face à cette crise inédite. Et la réponse pourrait en partie provenir du tourisme.

« Une marge de manœuvre budgétaire supplémentaire a été créée pendant l’été, grâce à la bonne exécution du budget et à la croissance importante – malgré la crise énergétique, a détaillé Giannis Oikonomou. Bien entendu, l’impressionnante reprise de notre secteur touristique a contribué de manière décisive à cette évolution, puisqu’on estime que les recettes de cette année seront supérieures aux 18,2 milliards de 2019. » Cette marge de manœuvre supplémentaire devrait donc permettre au gouvernement grec de continuer à subventionner les factures d’électricité des ménages grecs.

Des hausses à deux chiffres

Dans le détail, depuis le début de l’année, la Grèce a enregistré une hausse de 12% des arrivées dans les aéroport Fraport en juillet par rapport à 2019, a indiqué le porte-parole du gouvernement. Dans les îles de la mer Égée du Sud-Est, au cours de la première semaine d’août, les arrivées ont augmenté de 17% par rapport à 2019, a ajouté Giannis Oikonomou. « A l’aéroport d’El Venizelos (l’aéroport d’Athènes, ndlr) en juillet de cette année par rapport à juillet 2019, nous avons eu 29% d’arrivées en plus en provenance d’Allemagne, 15% de France, 39% de Suisse, 19% d’Israël, 257% de Serbie et 177% de Turquie », a-t-il énuméré, ajoutant que le pays a enregistré 5000 arrivées de bateaux de croisières, ainsi qu’un nombre record de vols directs des États-Unis vers El Venizelos.

« Tout cela n’est ni le fruit du hasard ni celui de la chance », a insisté Giannis Oikonomou.  Il a fallu des mois de planification et d’énormes efforts et un travail d’organisation au cours de l’hiver pour que nous récoltions aujourd’hui les fruits de ce succès. De la même manière, nous envisageons de développer d’autres secteurs de notre économie afin de trouver de nouvelles ressources supplémentaires pour financer le soutien de la société dans la prochaine période difficile. »

Très dépendante du tourisme, qui représente 25% de son PIB (en contribution directe et indirecte), la destination a vite fait le choix de rouvrir ses portes en limitant au maximum les formalités sanitaires pour les voyageurs. Elle a notamment été la première à abandonner le pass sanitaire européen au printemps dernier pour donner le coup d’envoi de sa saison. En 2019, 33 millions de touristes avaient visité le pays. Un chiffre qui devrait donc être dépassé cette année.

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