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Emmanuel Marill (Airbnb) : « C’est au maire de décider comment réglementer »

D’une start-up californienne, la plateforme est devenue une entreprise multinationale respectée, copiée, mais aussi souvent critiquée. Quelle est sa place en France et faut-il davantage réguler face à la crise du logement ? Le groupe est-il prêt à ouvrir son inventaire aux agences et aux voyagistes ? Quels sont les projets sur le feu ? Emmanuel Marill, directeur Europe, Moyen-Orient et Afrique d’Airbnb, a répondu à toutes ces questions pour L’Écho touristique.

L’Écho touristique : Après LVMH, Roland Berger, Groupon et Facebook, vous avez été nommé directeur France et Belgique d’Airbnb en 2016. Comment s’est passé le recrutement – après de très nombreux entretiens je crois -, puis l’évolution de vos fonctions ?

Emmanuel Marill : J’ai effectivement passé une douzaine d’entretiens, dont 3 ou 4 aux États-Unis, et 2 autres autour des valeurs. Mais j’ai bien aimé ce parcours qui m’a permis d’avoir un avant-goût assez précis du groupe Airbnb. Il fallait être patient et je n’étais pas pressé.

Quatre ans plus tard, je suis devenu directeur Europe, Moyen-Orient et Afrique. Depuis un an et demi, j’accompagne aussi Airbnb en Asie. Par ailleurs, j’ai beaucoup participé à l’acquisition et au développement de la start-up Luckey Homes. Des choses vont arriver par la suite, justement.

Comment se positionne Airbnb sur le marché français, par rapport au reste du monde ?

Emmanuel Marill : La France représente notre deuxième marché après les États-Unis en termes de nuitées, de voyageurs et d’offres. Paris est la première ville mondiale d’Airbnb, devant Londres et Los Angeles. New York arrive juste après.

Nous avons aussi de belles dynamiques dans des villes européennes comme Barcelone et Rome ainsi qu’en Asie. Ce qui est formidable en France, c’est que nous avons au moins un logement Airbnb dans 24 000 communes.

 

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