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CroisiEurope va passer la barre des 200 millions d’euros de CA en 2023

CroisiEurope fait mieux que prévu et va établir une nouvelle année de référence, malgré une légère baisse du nombre de passagers.

Avec un chiffre d’affaires qui va dépasser les 200 millions d’euros en 2023 (contre 196 millions d’euros en 2019), CroisiEurope demeure, plus que jamais, le leader des croisières fluviales. « 2023 sera notre nouvelle année de référence », confirme Lucas Schmitter, directeur des ventes et du e-commerce de la compagnie alsacienne. Pourtant, CroisiEurope constate un léger recul du nombre de clients.

La faute à la fin des croisières sur la Volga, qui « représentaient 5 à 6000 clients chaque année », à la réduction de l’offre de croisières courtes qui entouraient les cœurs de saison ou encore au redémarrage timide de certains marchés. Mais, inflation oblige, le volume d’ailleurs n’en est pas pénalisé. « Il est même légèrement supérieur à nos prévisions, donc nous sommes ravis », confie Lucas Schmitter. Une gestion « en bon père de famille » qui va permettre à CroisiEurope de reprendre sa marche en avant, après plusieurs années difficiles suite à la pandémie.

« Le développement passera par les croisières exotiques »

Côté produits, les croisières en Corse opérées par la Belle des Océans et celles en Croatie (La Belle de l’Adriatique) ont cartonné. « Nous sommes également ravis du succès rencontré par notre croisière à bord de l’Elbe Princesse, un bateau à aubes qui navigue sur la Moldau. C’est une croisière unique entre Berlin et Prague, qui a tellement bien fonctionné que nous la programmons désormais au départ et à l’arrivée de Prague », détaille Lucas Schmitter. Une façon d’innover sur le Vieux-Continent, « où tout a été fait ou presque au niveau des itinéraires ».

CroisiEurope pourrait aussi positionner ses six péniches sur les centaines de canaux qui quadrillent l’Europe. « Mais c’est sûr que le développement passera par les croisières exotiques, qui constituent une piste plus large », affirme Lucas Schmitter. D’autant plus que la compagnie commence a y avoir fait ses gammes, avec le succès des croisières en Afrique australe (les deux bateaux et deux lodges de CroisiEurope ont été occupés à 100% pendant cinq mois) et le redémarrage de celles sur le Mékong (5 bateaux positionnés).

« Le fluvial est clairement dans l’air du temps »

Sur le volet commercial, CroisiEurope veut aussi travailler la profondeur de son offre. « Nos offres « CroisiFamille » marchent très bien, donc nous allons les renforcer. Nous constatons aussi une forte demande pour les croisières multigénérationnelles. C’est une façon de toucher une nouvelle clientèle, avec des grands-parents qui invitent leurs enfants et petits-enfants en croisière, et leur font découvrir notre produit », explique Lucas Schmitter. Avec, toujours, la volonté de rajeunir la clientèle. « Le fluvial est clairement dans l’air du temps : ce sont des bateaux à taille humaine, au cœur des villes, peu polluants. »

Reste, pour le moment, à écouler la production 2024. « Nous avons, pour le moment, une grosse avance », et notamment plusieurs produits phares (croisière aux Canaries, en Mer Rouge…). En espérant un redémarrage solide des marchés étrangers (notamment l’Allemagne), qui pèsent pour 47% de la clientèle de CroisiEurope.  

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