Coupe du Monde de Rugby : près de 900 millions d’euros de recettes étrangères
Un total de 871 millions d’euros en provenance de l’étranger a été injecté dans l’économie française pendant la Coupe du monde 2023 de rugby, selon une étude commanditée par le ministère des Sports.
La Coupe du monde 2023 de rugby organisée en France a eu un impact économique positif. Contributeur notable de la belle arrière-saison des professionnels du tourisme, l’événement sportif, finalement remporté par l’Afrique du Sud, a généré « un apport net de 871 millions d’euros », selon un communiqué du comité organisateur.
Ces recettes proviennent « des dépenses économiques des visiteurs internationaux et des organisations », soit « 690 millions d’euros d’impact direct, 143 millions d’impact indirect et 38 millions d’impact induit ». Selon l’étude réalisée par le cabinet EY, 425 000 visiteurs internationaux (dont 72% d’Européens) ont séjourné en France à l’occasion, en moyenne pendant 10 jours. Ils ont dépensé 170 euros par jour.
Un public majoritairement français
En outre, l’étude souligne que le coût supporté par les autorités locales a été « modéré », les 70 millions d’euros de dépenses publiques (sécurité, stades et « fan zones ») ayant été couverts par les 84 millions de recettes fiscales « provenant de la TVA et des taxes sur le tourisme ». Les rencontres ont par ailleurs enregistré « neuf des dix plus fortes audiences TV françaises de l’année ». Sur les 65% de la population française qui ont regardé au moins un match à la télévision, 40% le faisaient pour la première fois et la moitié des nouveaux spectateurs étaient des spectatrices.
« Sur le million de personnes qui ont assisté à au moins un des 48 matches, 59% étaient françaises », souligne également le communiqué, qui précise que 25% d’entre elles étaient des femmes. Au niveau environnemental, l’empreinte carbone totale du Mondial-2023 s’élève à « 830 000 tonnes d’équivalent CO2, dont 86% proviennent des déplacements des visiteurs internationaux en dehors de la France (émissions de type 3) ».
L’étude ne mesure pas le phénomène d’éviction : les prix élevés de l’hébergement les soirs de matchs ont pu dissuader des personnes qui projetaient un déplacement pour d’autres motivations que le sport.
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