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Conflit Israël-Hamas : quels arguments développer pour rassurer vos clients ?

Le réseau Univairmer, réuni en convention à Hammamet ce week-end, subit un ralentissement des ventes, lié au conflit en Israël. Les prises de commande sur la Jordanie et l’Egypte sont notamment très impactées. Cinq agents de voyages Univairmer témoignent sur leur façon de rassurer les clients.

Daniel Lacapere

Daniel Lacapere, service groupes à Creil

« Les réceptifs sont aux petits soins »

« Actuellement, j’ai un groupe de retraités en Jordanie. Ils sont très contents d’être sur place, d’autant que les réceptifs sont encore plus aux petits soins. Je suis arrivé à les convaincre en leur montrant une carte et en leur expliquant quelques notions de géopolitique. Mais je reconnais qu’il est difficile de gérer la peur de partir. Soit un groupe est déjà engagé et j’essaye de négocier avec les fournisseurs pour reporter le voyage. Le risque étant de perdre l’argent investi. Soit un groupe n’est pas engagé, et on change de destination. Le monde est grand ! »

 

Delphine Grégoire

Delphine Grégoire, agence Univairmer à Creil :

« La France n’est pas exempte de risque »

« Le conflit actuel en Israël a un impact sur le Maghreb qui est pourtant éloigné. Je tente de rassurer le client en lui montrant une carte géographique, mais je ne le force pas à partir. S’il a déjà payé un acompte, j’appelle le fournisseur pour essayer d’obtenir un report dans le temps ou sur d’autres destinations. Certains sont plus souples que d’autres pour trouver une solution. Mais parfois je dis aux clients que la France n’est pas exempte de risques, cela relativise le danger. »

 

Françoise Henri

Françoise Henri, agence Univairmer à Divonne les Bains :

« Je n’enflamme pas la situation »

« J’ai une clientèle fidèle, qui me fait confiance. Comme je n’ai rien déconseillé, mes clients sont partis récemment en Egypte, en Tunisie, au Maroc. Il n’y a eu aucune annulation. Je n’enflamme pas la situation, je m’informe auprès des tour-opérateurs et des réceptifs sur place. Les retours d’autres clients par mails me sont très utiles aussi, je peux les citer auprès de ceux qui hésitent à partir. Ce sont des témoignages précieux qui m’aident à argumenter. »

 

 

Céline Schroter

Céline Schroter, coach voyages à Bordeaux : 

« Le client doit partir l’esprit léger »

« Je n’ai pas encore été confrontée à ce problème de client qui ne veut pas partir dans une destination du Moyen-Orient en raison du conflit en Israël. D’une façon générale, si un client est trop inquiet, je n’insiste pas et je bascule sur d’autres pays qu’il juge plus sûrs. Il doit partir l’esprit léger, sans boule au ventre. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes toujours soumis au plan Vigipirate et que la menace d’attentats concerne également la France. »

 

Quentin Valentino

Quentin Valentino, agence Univairmer à St Quentin : 

« Je témoignerai à mon retour d’Egypte »

« Pour rassurer nos clients, nous leur disons que nous sommes informés au plus près de la situation dans les pays, au Moyen-Orient et ailleurs, via les tour-opérateurs ou via des mails internes. Personnellement, je pars bientôt en éductour en Egypte, c’est un signe encourageant. A mon retour, je pourrai témoigner d’autant que les clients sont très sensibles aux avis des autres voyageurs. Ils sont déterminants dans une prise de décision finale ».

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