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Comment la Savoie travaille les ailes de saison

Après le succès de la saison hivernale, l’Agence Savoie Mont Blanc s’évertue à promouvoir produits, évènements et initiatives originales pour séduire une nouvelle clientèle.

Les acteurs de la montagne partent à l’assaut de vacanciers qui, en fonction de leur typologie, veulent associer montagne et culture, gastronomie ou défi sportif. Et surtout, sont prêts à venir en dehors des périodes de fréquentation habituelles. « Ces clientèles sont l’une des réponses à notre volonté d’étirer l’activité touristique sur une période plus longue, et d’occuper les fameuses ailes de saison », explique Michaël Ruysschaert, directeur général de l’Agence Savoie Mont Blanc qui fédère 113 stations.

Comme nombre de régions touristiques, la montagne a la fâcheuse habitude d’avoir de forts pics de fréquentation, et de grandes dépressions. D’ailleurs, la saison 2021/22 s’annonce excellente. « Nous sommes donc stable par rapport à l’hiver 2018/2019, considéré comme étant celui de tous les records », note Michael Ruysschaert.

Raconter autre chose que l’hiver

Au regard des tendances de réservation observées pour les prochaines vacances de printemps (+14%) et celles de l’été (+11%), le directeur général de l’ASM estime que « la montagne n’a pas de difficultés à être attractive » pendant les vacances scolaires. C’est donc bien pendant les périodes creuses que l’agence souhaite satisfaire la « demande de courts-séjours, de week-ends prolongés autour de la culture, de la gastronomie » qui peut, par exemple, intéresser les cinquantenaires.

« La question est : comment raconter autre chose que l’hiver ? », résume pour sa part Christelle Ferrière, la directrice générale adjointe de l’agence. Dans les prochaines actions de promotion de l’ASM, l’accent sera donc mis sur des éco-gîtes, des expériences sportives ou insolites, le patrimoine ou encore les restaurants des deux départements, qui comptent 53 étoiles au Guide Michelin à eux deux. Un partenariat a également été noué avec Alentour pour accélérer la digitalisation des activités de loisirs du territoire, et notamment les activités d’extérieur, « en retard par rapport aux activités culturelles » comme les musées par exemple.

« Nous devons lisser les flux touristiques, et donc faire la promotion de toutes ces offres qui sont disponibles toutes les saisons. C’est un levier de croissance pour nos territoires, mais aussi de confort pour les gens qui nous rendent visite », conclut Michaël Ruysschaert.

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