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CCE Air France : les salariés votent une procédure de droit d’alerte

Les syndicats d’Air France ont voté ce jeudi à l’unanimité, lors du comité central d’entreprise (CCE), le lancement d’une procédure de droit d’alerte afin d’interroger la direction sur la stratégie de la compagnie.

"Déception", "flou artistique"… Tels sont les mots qui reviennent le plus à la bouche des élus du personnel d'Air France à l'issue du CCE de ce jeudi, le premier depuis les débordements du 5 octobre. Pour l'heure en effet, la direction n'aurait donné aucune précision quant aux suppressions de postes, notamment les 1000 attendues dès 2016. Afin de questionner les dirigeants sur la stratégie de la compagnie, les syndicats ont voté "à l'unanimité" pour le déclenchement d’une procédure de droit d’alerte, comme le rapporte la CFDT sur Twitter.

"Lorsque le comité d'entreprise a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l'entreprise, il peut demander à l'employeur de lui fournir des explications", précise le Code du Travail.

Intervention attendue de Frédéric Gagey

Le vote de cette procédure, initialement prévu pour le 5 octobre, n’avait pu avoir lieu suite à l’interruption du CCE par plusieurs centaines de salariés scandalisés par l’annonce de 2900 suppressions de postes potentielles. Deux dirigeants, dont le DRH Xavier Broseta, avaient été molestés. Afin d’éviter de nouvelles violences, le CCE d’aujourd’hui s’est tenu dans un hôtel particulier du 16e arrondissement parisien, sous protection policière.

Le PDG de la compagnie Frédéric Gagey doit s'exprimer en début d'après-midi devant la télévision.

En parallèle, les salariés ont rendez-vous à 13h manifester devant l'Assemblée nationale, pour protester contre les suppressions d'emploi prévues dans le plan de restructuration de la compagnie aérienne. Ils réclament par ailleurs la levée des poursuites et des procédures disciplinaires à l’encontre des 5 salariés poursuivis pour violences en réunion.

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