Brexit : nouvelles contraintes en vue pour les voyageurs
A partir du 1er janvier, les voyageurs devront respecter de nouvelles formalités pour voyager entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.
L’échéance approche… et il va y avoir du changement. A compter du 1er janvier, les Britanniques seront considérés dans l’UE comme les ressortissants d’un pays tiers, ne bénéficiant plus de la liberté de mouvement pour travailler, étudier ou prendre leur retraite sur le territoire de l’Union et des Etats associés (Norvège, Islande, Suisse). La Grande-Bretagne, de son côté, traitera les citoyens de l’UE comme la plupart des « non Britanniques ». A la différence près que ceux justifiant d’une résidence dans le pays avant la fin de l’année 2020 conserveront leurs droits, conformément à l’accord de retrait conclu fin 2019. Et la réciproque est vraie pour les Britanniques domiciliés dans l’UE.
Passeport exigé à partir d’octobre 2021
Les touristes britanniques devront sans doute s’armer de patience pour les démarches d’entrée dans l’UE, même si les deux parties se sont entendues sur le principe d’une exemption de visa réciproque. Ils pourraient avoir à prouver qu’ils sont couverts par une assurance, disposent de suffisamment de ressources ou d’un billet retour. Leur séjour dans l’UE sera limité à un maximum de 90 jours sur une période de 180 jours. Les Européens de leur côté pourront entrer sur le sol britannique avec une simple carte d’identité jusqu’à octobre 2021, date à laquelle un passeport sera exigé, pour des séjours allant jusqu’à six mois maximum. Mais il y aura des exceptions. Certains accompagnants non européens d’un citoyen de l’UE auront besoin d’un visa. Les ressortissants irlandais et britanniques continueront de bénéficier de la liberté totale de circulation en vertu d’un accord bilatéral ancien.
Voyages d’affaires : le flou persiste
La question des contrôles aux frontières pour les voyages d’affaires compte parmi les sujets encore non résolus entre Européens et Britanniques. Pour une mission ou un service rémunéré, un visa et/ou un permis de travail pourrait être exigé, en fonction de la législation en vigueur dans le pays de l’UE concerné.
Côté britannique, on pourrait traiter les Européens comme tous les citoyens des nations dites favorisées, à savoir leur imposer un permis pour travailler mais pas pour assister à une réunion ou participer à une formation.