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ATR : le label fait son chemin

La conférence organisée par ATR (Agir pour un Tourisme Responsable), animée par Florian De Paola, journaliste à l’Écho Touristique, a mis l’accent sur les conditions d’obtention du label et son impact.

Seuls treize voyagistes ont reçu le label Agir pour un Tourisme Responsable (ATR) en douze ans, et huit autres sont en cours de labellisation. Renouvelé tous les ans, élaboré avec Ecocert, il ne semble pas dévoyé et ne s’adresse pas qu’aux petites structures « aventure ». Pour preuve, il a été décerné en 2017 au Club Med pour sa gamme des « Circuits Découverte » (8 000 clients dans 60 destinations).

« Une fois que le label ATR est acquis, le plus dur est de la conserver ! », a lâché Laetitia Laurent, responsable de la communication sur le Développement durable au Club Med, lors de la conférence organisée sur l’IFTM Top Resa.

Selon Jean-Charles Tissot, auditeur chez ATR, la certification se base sur trois piliers : la transparence, le partenariat et la cohérence. « Nous nous rendons dans les locaux de l’entreprise, pendant plusieurs jours, et nous vérifions le choix des réceptifs, l’approche RSE et la communication faite envers les clients », a-t-il détaillé.

Les clients jugent

Pour ce qui est des contrôles sur le terrain, c’est-à-dire dans les pays visités, ce sont principalement les clients eux-mêmes qui sont les meilleurs juges. La protection de l’environnement et le développement des populations locales sont les priorités exigées pour obtenir le label. « En tant que Nomade Aventure, nous réalisons régulièrement des enquêtes auprès de nos clients et leurs retours sont très riches pour compléter notre démarche, a reconnu Fabrice Del Taglia, directeur général du TO. Ils sont les premiers à signaler d’éventuelles incohérences. »

Un constat partagé par Christian Soubra, fondateur de L’arbre à Voyages, dernier tour-opérateur labellisé en date : « Nos voyageurs sont critiques et exigeants, remontent des incohérences et cela nous permet de retravailler les points évoqués avec nos réceptifs. »

Si le label fait son chemin auprès des voyageurs, il a aussi son impact sur les prescripteurs BtoB. Ainsi, Christian Soubra évoque la décision d’un responsable d’un gros comité d’entreprise : « Ce CE accorde une subvention supplémentaire de 15 % pour tous les voyages qui respectent l’environnement », a-t-il témoigné. Dans la salle, un autre responsable de comité d’entreprise a également indiqué qu’il ne travaillait qu’avec des tour-opérateurs labellisés ATR. Un signe de reconnaissance.

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