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Amélie Deloffre : « La micro-aventure est une tendance montante »

[NET MANAGERS’NOW] 2 jours pour vivre, c’est le nom d’un livre et d’une aventure entrepreneuriale écrits tous les deux par une femme hors du commun.

Boulimique de la vie et de la Nature, Amélie Deloffre parle vite, comme s’il lui restait deux jours pour vivre… C’est d’ailleurs le concept qui occupe désormais ses journées, jusqu’aux week-ends. De quoi s’agit-il ? Du site web 2 jours pour vivre avec une newsletter, et d’un livre éponyme tout à la fois. Une newsletter pour inspirer les citadins à larguer les amarres un samedi et un dimanche, voire 3 jours avec une RTT. Pas question de prendre l’avion, Amélie fait l’éloge de la lenteur et de la proximité. Et donc de la destination France. « On a un pays de dingue à explorer ! », a-t-elle expliqué lors de Net Manager’s Now, qui se déroule à La Plagne du 22 au 25 janvier. A pied, en vélo, en canoë ou en mobylette. Si elle devait donner un conseil aux voyagistes et autres organisateurs de voyage, ce serait de capitaliser sur la France (voir la vidéo ci-dessous).

Pour sentir ses courbatures

« La micro-aventure, c’est une tendance qui monte dans le tourisme, dans un contexte de préoccupations écologiques. C’est de l’aventure accessible financièrement et physiquement. Pas besoin d’être un Mike Horn ! Ma mission, c’est de reconnecter les citadins à la Nature, avec les autres et nous-mêmes. »

Des exemples ? Un Paris-Saumur Express, la Pampa auvergnate, une expédition paddle sur la Seine. L’aventure douce, donc, avec le goût des choses simples. « Je pars avec des néo-aventuriers, ceux qui se sont mis au vélo depuis deux ans et ne s’arrêtent plus. » Son cœur de cible, c’est donc les 25-45 ans, sédentaires et archi-connectés, qui vont décrocher en fin de semaine et revenir avec quelques courbatures…

Un peu… timbrée !

Mais ne pensez pas qu’Amélie se définit comme une blogueuse ou une influenceuse – elle est plutôt critique envers les réseaux sociaux. Ni une organisatrice de courts séjours.

« Je n’organise pas de week-ends. Je ne gagne pas d’argent là-dessus. Je prône le faire par soi-même. » Alors comment vit-elle ? En faisant un peu de marketing et de l’analyse de data, à travers son livre, et peut-être demain grâce à son nouveau projet. Appelez-le « Timbrée ». C’est une lettre postale, « comme une lettre d’amie », envoyée tous les deux mois sur abonnement – sonnant le glas de la newsletter gratuite. Pour l’amorcer, une opération de microfinancement court sur la plateforme KissKissBankBank. Il reste 27 jours afin de lever 6000 euros, et c’est bien parti. Amélie ne fait pas que voyager, elle travaille (aussi) d’arrache-pied pour accomplir, sobrement, sa vie d’auto-entrepreneuse libre.

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