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Amadeus France : le plan social mis en oeuvre dans la douleur

Le torchon brûle entre la direction d'Amadeus France et les syndicats, qui appellent depuis hier à la grève (reconduite jeudi 1er juin). Mais, même si la CGT et la CFDT ont refusé de signé l'accord de méthode, le plan social peut suivre son court, avec le

Les syndicats se rebellent chez Amadeus France. Après avoir refusé l'accord de méthode, la CFDT et la CGT ont appelé à une grève reconductible depuis le mardi 31 mai. Selon eux, la grève a été bien suivie hier par environ la moitié des salariés – assez bien suivie d'après la direction. Le mouvement vise à contester le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE, soit le plan social), qu'ils estiment "bradé". "Nous ne sommes pas arrivés à signer un accord de méthode avec les syndicats, explique Philippe Chérèque, PDG d'Amadeus France (et frère du secrétaire général de la CFDT François Chérèque.). Mais ce désaccord ne nous empêche pas de continuer à mettre en place le plan social, avec le comité d'entreprise".

"Nous devons anticiper l'évolution du marché. Notre parc sera de 5 000 postes au total en 2008, contre

11 000 aujourd'hui. Et les imprimantes à billets devraient quasiment disparaître avec le développement du billet électronique", justifie Philippe Chérèque. Amadeus France, basée à Issy-les-Moulineaux (92), prévoit donc de supprimer 160 postes sur 320 d'ici deux ans, dont 83 emplois dès cette année. La CFDT et la CGT réclament des mesures concrètes d'accompagnement et de reclassement des salariés concernés. Contrairement aux syndicats, Philippe Chérèque estime que tout est mis en œuvre en ce sens, grâce à des passerelles vers d'autres filiales du groupe ou des partenaires comme Optims, Otedis, Opodo… "Près de 70 postes sont ou vont être ouverts rapidement en vue d'engager le reclassement du personnel touché. L'objectif est de présenter une solution de repli à chaque personne touchée par le PSE. Huit employés ont déjà accepté de quitter Issy-les-Moulineaux pour rejoindre notre bureau de Nice", poursuit Philippe Chérèque. Reste à discuter des conditions de départ des salariés refusant les solutions de reclassement, estime la direction, qui invite le comité d'entreprise à une réunion vendredi 2 juin.

Le GDS compte finaliser le PSE le 13 juillet au plus tard. Et s'engage à conduire avec les représentants du personnel un "plan de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour les années 2007/2008", avec sans doute des formations à l'interne.

 

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