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Air France : un accord est proche pour développer Transavia France

La direction d'Air France et les syndicats de pilotes enterrent la hâche de guerre, et annoncent avoir trouvé un "projet d'accord" pour développer Transavia France.

Air France devrait finalement pouvoir développer Transavia en France, sans avoir recours à une nouvelle structure : la direction et les syndicats de pilotes ont annoncé avoir trouvé un "projet d'accord".

Le texte organisant les conditions de travail des deux compagnies doit être présenté ce vendredi 17 octobre au Conseil du SNPL Air France ALPA, avant d'être soumis à référendum pour une signature mi-novembre.

40 Boeing 737 pour Transavia France

Il doit permettre le développement de Transavia France avec des Boeing 737 au-delà de la limite actuelle de 14 avions dès l'été 2015 et jusqu’aux 40 appareils prévus d’ici 2017. Il acte également le "retrait définitif du projet de délocalisation des emplois par la création de bases européennes de droit étranger", selon les mots du SNPL.

Selon le projet, les pilotes acceptant volontairement de travailler chez Transavia France disposeront de deux contrats de travail co-existants. Ils "opéreront selon les conditions d'utilisation et de rémunération actuelles de Transavia France", mais en conservant leur statut Air France (couverture santé, prestations sociales, etc.).

Augmenter la productivité des pilotes

La direction explique qu’elle souhaite "garantir" la compétitivité de sa low cost dans un secteur concurrentiel, en augmentant la productivité des pilotes. De fait, chez Transavia, un pilote vole davantage (en effectuant environ 15% d'heures en plus) pour un salaire quasi équivalent à celui d'un pilote d'Air France.

Les copilotes qui seront détachés volontairement chez Transavia continueront par ailleurs de percevoir une prime d'incitation "tant que le sureffectif des pilotes chez Air France demeurera", selon l’AFP. Mais les commandants de bord ne pourront pas y prétendre.

"Par ailleurs, ce dispositif permettra un développement de carrière dynamique et intégré, comprenant notamment une liste de séniorité commune", explique Air France.

Exclusivité sur les appareils de plus de 110 sièges

S’ils n'ont pas obtenu le "contrat unique aux conditions d’Air France" dont ils rêvaient, les pilotes ont gagné sur d'autres points. A l’avenir, la direction d'Air France devra obtenir l'accord des syndicats représentatifs, et principalement du SNPL, "avant toute modification du contrat Transavia France". Une mesure qui assure la pérennisation de la caisse de retraite et de la mutuelle des pilotes.

Enfin, le SNPL a obtenu que tous les avions de plus de 110 sièges du groupe Air France, hors Transavia France, soient confiés à des pilotes d'Air France aux conditions d'Air France. Mais cette clause s’oppose frontalement aux revendications des navigants de Hop! Ces derniers avaient trouvé un accord qui leur garantit l’accès à tous les appareils de la marque Embraer. Or, de nouveaux appareils de plus de 110 places de cette marque pourraient arriver dans quelques années.

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