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Air France présente son nouveau plan aux syndicats

La CGT et le SPAF sont très critiques à l'égard des nouvelles suppressions de postes annoncées. La CFDT estime de son côté qu'il y a "un projet assez ambitieux d'accompagnement".

La direction d'Air France et les syndicats représentatifs ont examiné, lors du Comité Central d'Entreprise (CCE) du 4 octobre, le nouveau plan de rigueur qui prévoit notamment 1 800 suppressions de postes au sol et dans les escales.

600 à 700 postes seront supprimés dans les escales, 600 postes à Roissy-CDG, une centaine à Orly, 300 dans l'activité fret et 100 dans les fonctions support. La réorganisation prévue affectera fortement les bases provinces, dont l’activité devrait baisser fortement en hiver, avec 188 suppressions de postes prévues à Marseille, 104 à Nice et 90 à Toulouse.

150 millions d’euros d'économies par an

Au cours du CCE, le PDG de la compagnie aérienne, Philippe Gagey, a estimé que les 1800 postes supprimés permettront d’économiser 150 millions d’euros par an, auxquels s’ajouteront 60 millions grâce à une meilleure organisation du travail sur les bases de province. D’après Michel Salomon, représentant CFDT cité par l’AFP, Philippe Gagey a expliqué que 71% des projets du plan de restructuration Transform 2015 étaient engagés, mais que cela restait insuffisant pour revenir à l’équilibre.

Selon la CDFT, le plan de départs volontaires est accompagné "d’un projet assez ambitieux d'accompagnement", "notamment dans les services impactés par les mobilités et les départs volontaires qui se trouvent être aujourd'hui un peu dépouillés". La CGT, en revanche, considère que les bases provinces "sont mortes pour les salariés d'Air France".

Contexte social avec les pilotes de plus en plus tendu

La SPAF, deuxième syndicat majoritaire chez les pilotes d'Air France, a lui fustigé "le management vieillissant" de l'entreprise à l'origine du "marasme". "L'absence de dialogue, le non-respect des accords, la violation manifeste de la convention collective sur les carrières rendent le contexte social avec les pilotes de plus en plus tendu, et l'issue vers le conflit inévitable", détaille un communiqué.

Au-delà de ces 1800 postes au sol, Air France a annoncé environ 1000 suppressions d’emplois chez les pilotes, stewards et hôtesses, qui seront mises sur la table en 2014, ainsi que l'éviction de certaines lignes depuis les bases provinces, un recours accru aux sous-traitants et le développement de Transavia.

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