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Solea : « Nous avons remis l’entreprise sur les rails »

Le tour-opérateur aux couleurs mauriciennes, qui célèbre son vingtième anniversaire en 2018, espère récolter le fruit des efforts entrepris depuis deux ans. En misant notamment sur davantage de spécialisation.

« L’exercice 2017/2018 aura été une nouvelle année de transition », explique Alexandre Espitalier-Noël, qui a repris les rênes de Solea en 2016. « J’aurais préféré aller plus vite, même si l’exercice a été satisfaisant » , précise-t-il. Sur son année fiscale (juillet 2017/juin 2018), le tour-opérateur devrait enregistrer une progression de son chiffre d’affaires de l’ordre de 12% (18,5 millions d’euros en 2016/2017, le voyagiste dégageant même un léger bénéfice).

Car l’année a démarré sur les chapeaux de roues pour Solea. « Le chiffre d’affaires a progressé de 35% sur les six premiers mois », détaille Alexandre Espitalier-Noël. Mais le dirigeant du voyagiste vise plus loin. « Nous avons revu l’ensemble de notre production pour cet exercice. Nous avons notamment lancé une offre sur l’Afrique Australe, mais seulement à la fin du mois d’août. En fait, notre bilan est positif, mais nous avons encore des ajustements à apporter ».

Recruter des spécialistes

Après l’optimisation du capital humain de l’entreprise, le développement de la technologie et le repositionnement de la marque – les trois plus gros chantiers de l’année passée selon Alexandre Espitalier-Noël – Solea va pouvoir se concentrer sur la commercialisation de sa production. « Nous avons décidé d’aller vers plus de spécialisation, pour mieux répondre à la demande. A la résa, nos vendeurs sont désormais spécialisés sur une destination en particulier. Quand nous n’avons pas la ressource en interne, nous n’hésitons pas à faire appel à des consultants extérieurs qui forment ensuite nos équipes », précise le dirigeant.

Ainsi, pour donner la même force que la Tanzanie (600 pax) au reste de sa production africaine, Solea recrute et forme des spécialistes. Contrairement à l’année dernière, où le Continent noir disposait d’une soixantaine de pages en fin de brochure généraliste, l’Afrique disposera de son propre catalogue l’été prochain. « Et nous annoncerons même de nouvelles destinations, là où personne n’attend Solea », prévient Alexandre Espitalier-Noël.

Groupes, GIR, … Solea se diversifie

Sur ses autres terrains de jeux, le tour-opérateur va « affiner » sa production. Sur l’île Maurice, qui reste la destination la plus vendue par Solea (5500 pax), les Seychelles (850 pax) et l’île de la Réunion (650 pax), le voyagiste veut aussi étendre son savoir-faire. Il y a quelques mois, un service Groupes a été créé. « Nous essayons de répondre aux demandes les plus pointues et les plus ciblées avec ce service, que nous comptons développer, comme les GIR », précise Alexandre Espitalier-Noël.

« Ce sont plein de petites nouveautés qui s’additionnent et qui changent la donne pour Solea », continue celui qui pilotait l’activité française des hôtels Sun Resorts – qui appartiennent à la même holding que Solea – jusqu’au début de l’année 2016.

« Nous avons remis l’entreprise sur les rails. Nous commençons à avoir du recul sur nos décisions, et 2018/2019 sera l’exercice de l’anticipation. Nous allons mieux profiter du travail accompli depuis deux ans », conclut Alexandre Espitalier-Noël.

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