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20 % de croissance pour les cars Macron au troisième trimestre 2018

Après un printemps marqué par une très forte activité, du fait de la grève des cheminots, les « cars Macron » ont retrouvé une croissance plus mesurée, atteignant tout de même 20%, au troisième trimestre de l’année dernière.

Le trafic des « cars Macron » a progressé de 20% au troisième trimestre 2018, retrouvant un taux de croissance plus mesuré après le bond provoqué par la grève des cheminots au deuxième trimestre, selon des données publiées lundi.

Ces lignes de cars longue distance ont transporté 2,6 millions de passagers de juillet à septembre, et 20,8 millions en un peu plus de trois ans depuis la libéralisation du secteur en août 2015, selon ces chiffres compilés par l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer).

2,3 millions de voyageurs dans les cars

Le trafic avait bondi de 43% au deuxième trimestre sur un an pour cause de grève à la SNCF, à 2,3 millions de voyageurs. Au troisième trimestre, « l’augmentation de la fréquentation a été supérieure à celle de l’offre, impliquant une augmentation du taux moyen d’occupation des cars » à 61% au troisième trimestre (comme au trimestre précédent), contre 54% un an plus tôt, a noté le régulateur.

Le chiffre d’affaires du secteur a progressé un peu plus modestement de 17,6%, à 40 millions d’euros hors taxes. La recette par passager s’établit à 15,40 euros, en légère baisse de 30 centimes sur un an, en raison de la baisse de distance moyenne parcourue par les voyageurs (à 307 km, contre 322 km un an plus tôt).

Ouibus talonne FlixBus

Sur douze opérateurs recensés par l’Arafer, les trois acteurs nationaux proposaient 1 790 liaisons (90% du total national). L’allemand Flixbus est passé légèrement en tête, proposant 42% des départs (vers 65% des villes desservies, avec 57% des liaisons commercialisées).

Il devance Ouibus, une filiale de la SNCF en passe d’être rachetée par BlaBlaCar, qui offre 41% des départs quotidiens vers 58% des villes desservies, sur 36% des liaisons commercialisées et Isilines, filiale de Transdev (17%, 32% des villes desservies, 26% des liaisons commercialisées).

La concurrence entre ces trois opérateurs concernait 441 liaisons, soit le quart de leur offre, mais ces lignes concentraient 88% de la fréquentation. Au total au troisième trimestre, 292 communes françaises étaient desservies par des lignes de cars libéralisées, soit 22 de plus en un an (+8%).

Paris-Lille : ligne n°1

Comme c’est le cas depuis un an, le trafic des liaisons transversales a plus progressé (+26% au troisième trimestre) que celui des relations radiales vers la région parisienne (+14%), les lignes entre villes de province représentant désormais 54% du total.

Plus généralement, 50% de la fréquentation des « cars Macron » se concentre sur 31 lignes, au premier rang desquelles Paris-Lille, Grenoble-aéroport de Lyon et Paris-Rouen.

Au 30 septembre 2018, le secteur emploie 2 558 ETP (emplois directs et emplois indirects de conducteurs sous-traitants/partenaires affectés à cette activité), en hausse de 12 % (273 ETP supplémentaires) par rapport au troisième trimestre 2017. La part de conducteurs (87 %) reste stable.

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