Voyager depuis son canapé : aujourd’hui, un tour en Italie
A L’Echo, on respecte bien sûr le mot d’ordre “RestezChezVous”. Mais on peut s’évader tout en restant confiné. La preuve chaque jour, à partir d’aujourd’hui. Prêts pour le voyage ?
Un virus voyageur a pour le moment raison de nos envies d’ailleurs, et nous voilà contraints, pour sauver le monde… de ne pas bouger de notre canapé. L’Echo se refuse à poser ses valises et vous invite à partir d’aujourd’hui à grand voyage… virtuel. Chaque jour, tant que durera cette étrange parenthèse, nous vous emmènerons découvrir un musée, un documentaire, une recette… pour aller à la rencontre du monde, quand même. Car si pour le moment les voyages sont à l’arrêt, rien n’interdit de rêver et – surtout – de faire des projets. Pour des jours meilleurs. Quand nous tendrons à nouveau nos passeports plutôt que nos attestations pour se rendre au supermarché.
De l’art de se montrer créatif
Alors aujourd’hui, cap sur l’Italie. Face à l’épidémie de coronavirus, les sites archéologiques italiens les plus célèbres se sont montrés créatifs. Ils ont décidé de proposer des visites virtuelles sur les réseaux sociaux. Le directeur général du site de Pompéi – le site le plus visité d’Italie après le Colisée de Rome et le musée des Offices de Florence – offre ainsi la visite virtuelle de ce site classé patrimoine mondial par l’Unesco. “Une visite guidée pour revivre l’émotion de ces lieux, actuellement fermés au public”, est-il expliqué sur le site Internet consacré au site archéologique. Des vidéos flanquées du hashtag #iorestoacasa où l’on retrouve ciel bleu, cigales… et la douce musique de l’italien.
Si vous ne parlez pas la langue, une solution pour la traduction : activer les sous-titrages, et les coller ensuite dans le traducteur Deepl. Ce n’est pas parfait, mais on comprend les grandes lignes de l’histoire de ce site enseveli par l’éruption du Vésuve en l’an 79.
A noter, d’ailleurs, qu’en raison des circonstances, l’exposition Pompéi prévue au Grand Palais, à Paris, ne pourra pas ouvrir comme prévu le 25 mars. De nouvelles dates d’ouverture seront communiquées ultérieurement, indique le musée. De son côté, Le site d’Herculanum publie tous les mercredis (c’est aujourd’hui !) sur les réseaux sociaux (Ercolano – Parco Archeologico pour le retrouver sur Facebook) des images et vidéos promouvant ses plus belles œuvres. Et là, bonne nouvelle, les sous-titres sont en anglais.
« Partager différemment l’expérience de la beauté »
A Florence, la Galerie des Offices (Gallerie degli Uffizi sur Facebook) a elle aussi renforcé sa présence sur les réseaux sociaux en postant de nombreuses images le temps de la fermeture. “Ce sont des images de nos archives, des reportages de guerre en noir et blanc, détaille le célèbre musée sur sa page Facebook. (…) Aujourd’hui, c’est une guerre différente. Une pandémie : une guerre où l’ennemi est invisible. Mais la fonction de l’art est la même. Le musée est aujourd’hui numérique, un lieu virtuel où la beauté continue d’être un refuge. Comme le câlin d’une maman, le câlin des câlins, celui de la Vierge à la chaise de Raphaël !”.
A Rome, l’exposition consacrée à Raphaël, contrainte de fermer ses portes quelques jours après son lancement, a conduit le musée à adopter la même stratégie. “Bien que les œuvres ne soient visibles de personne, et qu’elles soient actuellement dans le noir pour être préservées au mieux, commençons dès aujourd’hui à les raconter à travers nos réseaux sociaux, avec des informations et des vidéos, afin de partager différemment l’expérience de leur beauté, écrivent sur leur page Facebook les Ecuries du Quirinal où devait se tenir l’exposition (Scuderie del Quirinale sur Facebook, ndlr). Une beauté qu’il est important de ne pas oublier, justement dans ces moments-là.”
A demain pour un autre voyage !
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