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Trois prétendants pour Partirpascher.com

Switch espère rapidement boucler la cession de son activité tour-operating. Selon son PDG Jean-Pascal Siméon, deux acteurs du Net et un voyagiste traditionnel sont en lice. Son ambition, c’est ensuite de se recentrer sur l’activité liée aux croisières à l

 

« Depuis des années, j’ai annoncé ma volonté de céder mon activité TO, souligne Jean-Pascal Siméon. Mais, à ce jour, rien n’est fait. Trois entités françaises sont en lice : deux intervenants du Net et un tour-opérateur classique. Aucun n’a ma préférence ». Le repreneur s’engagera à reprendre les équipes, les huit agences, et à revendre sur le marché français les croisières en catamaran. Jean-Pascal Siméon restera propriétaire de sa trentaine de catamarans, avec l’ambition de s’ouvrir à la clientèle étrangère, notamment l’Allemagne. Le marché francophone canadien l’intéresse également pour ses croisières à la cabine. D’ici à penser que le groupe Transat pourrait être un repreneur idéal, il n’y a qu’un pas que le patron de Switch ne veut pas franchir. Il ajoute simplement : « J’ai été très attristé par le départ d’Olivier Kervella (ndrl, de Look Voyages, filiale du canadien Transat). Il aurait été extrêmement compétent pour reprendre les activités Internet de Transat. »

« J’ai très envie de me concentrer à fond sur le nautisme. Ce sera une belle transaction pour moi, comme pour l’acheteur, qui prendra des parts de marché. Je ne vends pas une entreprise en difficultés », se défend-il, dans l’espoir de tuer la rumeur. Toutefois, Switch ne prévoit pas de dégager des profits cette année. Et ses comptes 2007 étaient déjà dans le rouge, avec -1,9M€ de résultat net, contre + 310 000€ en 2006. « Une perte de 1,9M€ ne met pas en difficultés une société comme la nôtre. Elle s’explique par la facture carburant, mais aussi par nos amortissements dérogatoires, qui sont supérieurs à 1M€. Il faut dédramatiser. »

Après plusieurs années de croissance, le chiffre d’affaires de la société a diminué de 11,3% l’an passé, à 110M€. « Notre stratégie a été de réduire les engagements par rapport à 2006, pour dégager plus de marges ». De fait, le résultat d’exploitation et l’excédent brut d’exploitation se sont améliorés en 2007.

Cette année, compte tenu de la diminution des engagements, l’activité du groupe devrait reculer de 5%.

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