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Travel Audience se développe en France

La filiale d’Amadeus s’est spécialisée dans des formats novateurs de publicité, mais pourrait souffrir à terme des adblockers.

"Le taux de conversion atteint 0,5% à 1,5% dans le voyage, rappelle Arnaud Valion, directeur des ventes pour la France de Travel Audience. Nous nous appliquons notamment à monétiser le trafic sortant, soit les 98% à 99% de visites restantes", en créant des passerelles publicitaires vers des prestataires complémentaires. Une compagnie aérienne peut ainsi renvoyer vers une centrale de réservations hôtelières, un loueur de voiture, un office du tourisme. "Dès qu'un internaute clique sur l'un de ces fournisseurs, un revenu est généré et partagé par l'éditeur avec Travel Audience".

S'agit-il d'un concurrent de Google AdSense ? "Nous sommes plus chers que Google parce que nous nous adaptons au look & feel de l’annonceur", comme le montre la capture d'écran ci-dessous et l'annonce "Vol Berlin pas cher".

Des ambitions européennes

Travel Audience, qui emploie 50 personnes environ, a été rachetée en 2013 par Amadeus. Cette société née en Allemagne en 2011 veut depuis lors s’exporter, et devenir comme sa maison mère une entité globale, ou en tout cas d’envergure européenne. Après l’Espagne en 2014, la France et le Benelux au premier semestre 2015, Travel Audience veut s’attaquer au marché russe.

Parmi les clients de l'agence média, spécialisée dans l’acquisition de trafic qualifié et la monétisation de trafic sortant, figurent des sociétés comme Leclerc, Marmara, Corsair, Odigeo.

"L’Allemagne représente toujours 85% de notre activité globale", explique Arnaud Valion, qui pilote le marché français depuis le siège berlinois. "Mais sa part diminue".

Le problème des adblockers

Travel Audience s'inquiète-t-il de l'essor des adblockers et de ses adeptes ? "Ce phénomène ne nous touche pas pour l'instant. Mais je comprends que des puristes du web considèrent certaines publicités trop envahissantes".

Les bloqueurs de publicités préoccupent de nombreux éditeurs, qui diffusent gratuitement des informations en s'appuyant sur leurs recettes publicitaires. Axel Springer vient d'ailleurs de fermer la consultation gratuite de Bild.de à leurs utilisateurs : la lecture sans publicité reste possible, si l'internaute accepte de débourser 2,99 euros par mois.

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