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Thomas Cook France s’en sort bien en 2006…

Thomas Cook France a renoué avec les bénéfices au cours de l’exercice 2005-2006 clos le 31 octobre dernier, avec un résultat positif de 4M€, légèrement en deça des prévisions. Le volume d’affaires s’est établi à 1,069 milliards d’euros contre 1.046 en 200

Pour une année qui a été perturbée, entre autres, par l’affaire des passeports biométriques, le chikungunya à la Réunion ou encore la Coupe du Monde de football, Thomas Cook France ne s’en sort pas trop mal. Certes le réseau est en deça de ses prévisions de résultat qui s’établissaient à 5 millions d’euros mais le retour aux bénéfices est une performance à saluer. Le volume d’affaires a pour sa part progressé de 2%.

La part du chiffre d’affaires réalisée par les agences intégrées (300 points de vente) s’élève à 742 millions d’euros (-1%). Sur ce montant, 504 millions reviennent à l’activité tourisme (soit 68% du total, à l’étale par rapport à l’exercice précédent) et 238 millions à l’activité billetterie (32% du total, en recul de 5%). Le volume d’affaires des agences concessionnaires (170 points de vente) s’élève pour sa part à 269 millions d’euros pour la totalité des activités tourisme et billetterie, en hausse de 7%.

Les trois TO maison du groupe qui pèsent 30% des ventes globales du réseau Thomas Cook Voyages ont progressé de 16% en chiffre d’affaires à 187 millions d’euros, 15% en nombre de passagers. Avec 49 000 clients et une progression de 32%, Neckermann a particulièrement bien tiré son épingle du jeu.

La saison d’hiver en cours est bien engagée, annonçant « une belle année » avec des ventes tourisme au 28 février qui sont au double des prévisions et des prises de réservations supérieures de 10 points au budget. De quoi faire preuve d’optimisme même si la pression de la maison mère allemande,  Thomas Cook Ag récemment devenue propriété à 100% de Karstadt Quelle, ne s’est pas desserrée. « Je trace ma route », explique Olivier de Nicola, président du directoire qui a déjà donné des gages de bonne volonté avec 1,5 M€ d’économies sans conséquence sur les effectifs.

« Au cours de l’année 2006, nous avons amélioré les fondamentaux, réalisé de grosses révolutions technologiques et amené nos TO maison  à la rentabilité ». La stratégie réaffirmée pour 2007 conserve donc ses trois piliers : une intégration amplifiée TO/distribution, un réseau mixte avec le développement du réseau concessionnaire et une distribution toujours plus multicanal, le développement d’Internet (avec un nouveau site lancé début avril) restant la grande affaire.
Le réseau qui vient d’adopter, suite au départ à la retraite de Jacques Bœuf,  une nouvelle organisation commerciale (laquelle réunit sous une même bannière les trois pôles stratégiques de l’entreprise que sont le réseau intégré, le réseau concessionnaire et le tour-opérating) accueille par ailleurs un nouveau directeur général. Hubert Chemla qui quitte l’entreprise pour de nouveaux horizons sera remplacé par Gert Gekeere, un transfuge belge du groupe Thomas Cook AG.

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