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Sardaigne, l’Italie en blanc bleu

L’île mériterait plus d’intérêt de la part des voyagistes, qui se montrent plutôt frileux cette année, avec une production revue à la baisse. Car son art de vivre, ses magnifiques plages et son peuple souriant ont de quoi séduire le touriste le plus exigeant.

Jadis, la Sardaigne était réputée pour ses bergers, ses fromages et ses bandits. Aujourd’hui, c’est Internet qui la fait connaître à travers l’Europe ! Son village tranquille Tiscali est devenu le nom d’un fournisseur d’accès reconnu grâce à son fondateur sarde, Renato Soru. Non content de faire entrer la Sardaigne dans l’ère numérique, il est devenu aussi en 2005 le président de la région. Une élection qui tourne une page de l’histoire de la Sardaigne. Pour les professionnels du tourisme, c’est une bonne nouvelle. Il a fait voter une nouvelle réglementation pour le littoral qui protège nos plages et nos côtes, plus question de construire trop près de la mer, se félicite une directrice d’hôtel.

Le marché français est-il prêt à savourer le changement ? A première vue, l’été 2006 ne s’annonce pas comme un grand crû. Quelques TO majeurs ont revu leur production à la baisse cette année : Fram abandonne son Framissima, Thomas Cook n’a plus son Village. Il faut la conviction d’un Donatello, de Merîlia et d’une dizaine de spécialistes pour ne pas oublier la Sardaigne parmi les destinations qui comptent en Méditerranée.

Si l’île a tout pour plaire (art de vivre, plages superbes…), certaines caractéristiques n’aident pas son développement sur le marché français. La Sardaigne se vend souvent en dernière minute, explique la chef de produit de Thomas Cook. Or, les hôtels n’ouvrent que cinq mois par an et sont bondés l’été. Ensuite, alors que le réseau routier limite les transferts rapides, les établissements du Nord sont dispersés. Et les charters, nerf de la guerre sur cette île mal desservie, n’arrivent pas jusqu’à Cagliari.

Enfin, parent pauvre des destinations italiennes, la Sardaigne a du mal à se faire une place entre Palerme, Naples, la côte Amalfitaine et les îles éoliennes… Sans parler de cette Corse qui lui fait de l’ombre !

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