Plus aucun Boeing 737 max ne se pose en Europe
Le crash d’un Boeing 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines près d’Addis Abeba dimanche, un peu plus de quatre mois après un accident similaire d’un appareil de Lion Air en Indonésie, a conduit l’Union européenne et plusieurs autres pays à fermer leur espace aérien à ce modèle d’avion.
L’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) a décidé mardi de fermer l’espace aérien européen aux Boeing 737 MAX 8 et 9, deux jours après le crash d’un appareil d’Ethiopian Airlines de la même famille, a-t-elle annoncé sur son site. Elle indique suspendre, « à partir de 19h GMT », tous les vols de ces appareils, qu’ils soient à destination, au départ, ou à l’intérieur de l’Union européenne, que les opérateurs soient européens ou issus de pays tiers.
L’Agence dit prendre de cette manière « toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des passagers », après qu’un grand nombre de pays européens ont déjà interdit leurs espaces aériens aux appareils de l’avionneur américain, tandis que de nombreuses compagnies aériennes dans le monde entier les ont cloués au sol. (Pour voir la liste des compagnies et des pays concernés, c’est ici)
Les Etats-Unis toujours indécis
Les Etats-Unis, au travers du National Transportation Safety Board, assistent l’Ethiopie dans l’enquête sur l’accident qui a vu périr 157 passagers et membres d’équipage dimanche, lorsqu’un 737 MAX 8 de la compagnie Ethiopian Airlines s’est écrasé au sud-est d’Addis Abeba peu après le décollage. L’Agence européenne signale qu’elle a « offert son assistance » dans l’enquête, et qu’il est « trop tôt pour tirer de quelconques conclusions sur la cause de l’accident ».
La défiance internationale envers les 737 MAX, appareils clé dans la stratégie commerciale de Boeing, contraste jusqu’ici avec l’attitude américaine. Washington a certes demandé au constructeur d’apporter des modifications à ses avions, mais sans les interdire de vol aux Etats-Unis.
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