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Passeports biométriques : les salariés de l’Imprimerie nationale écrivent au Premier ministre

Par une lettre datée du 3 février, les secrétaires généraux de la Fédération du Livre, du Papier et de la Communication ont fait savoir à Dominique de Villepin que l’Imprimerie nationale possédait tous les moyens pour débloquer en moins d’un mois la réali

C’est à une pièce de boulevard que les salariés de l’Imprimerie nationale ont comparé, dans une lettre au Premier Ministre, la controverse née du blocage sur la délivrance des passeports biométriques en France, nécessaires pour voyager aux Etats-Unis. Par ricochet, ceci a généré un engorgement à l’Ambassade des Etats-Unis dans l’impossibilité de fournir des visas avant plusieurs semaines.  
Les secrétaires généraux de la Fédération du Livre, du Papier et de la Communication et le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, ont réaffirmé dans ce courrier que l’Imprimerie nationale de Douai possédait tous les moyens techniques et les savoir-faire pour débloquer en moins d’un mois la réalisation des passeports biométriques. Ils rappellent que la loi du 31 décembre 1993 (art 2) relative au statut de l’Imprimerie nationale lui confiait cette mission et que, selon eux, l’appel d’offres illégal lancé par le ministère de l’Intérieur en avait empêché l’application. Il conteste l’initiative de ce ministère de transférer la charge de travail à son imprimerie intégrée de Lognes dans la Seine et Marne (77)
Il appartient au Premier ministre de donner l’ordre de faire appliquer la loi. L’Imprimerie nationale, à Douai, emploiera toutes ses capacités à rattraper le temps perdu, ont déclaré les signataires. 
Le 6 février, un collectif rassemblant Snav, Ceto Visit Usa Comittee et Bar avait adressé un courrier au premier ministre pour attirer son attention sur la possibilité d’utiliser via l’Imprimerie Nationale cette procédure d’urgence.  

Les quatre représentants du secteur touristique français denonçaient une situation lourde de conséquences, unique en Europe, et qui constitue un préjudice pour leur profession.
Les Etats-Unis sont la destination n°1 des Français en long courrier et 800.000 de nos concitoyens s’y rendent chaque année, rappellent ces professionnels qui estiment à près de 500 millions d’euros les pertes infligées à l’industrie du tourisme en France.


 

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