Mauritanie : Transavia fait de la concurrence déloyale
La rencontre, à Bamako, entre Maurice Freund, le président-fondateur du TO spécialiste, et les représentants mauritaniens du tourisme n’a pas permis de réels progrès.
Timide avancée entre la Mauritanie et Point Afrique. A l’issue de sa rencontre avec les représentants du tourisme mauritanien, lors du Salon international du tourisme de Bamako (Sitour) qui se tenait ce week-end dans la capitale malienne, Maurice Freund, président-fondateur du TO, a annoncé qu’il comptait ne plus déconseiller la destination pour raison de sécurité.
Le voyagiste, qui avait lancé la Mauritanie en 1996, a annoncé le 30 septembre qu’il suspendait ses activités dans le pays, officiellement en raison de l’insécurité mais aussi du lancement d’un vol Paris-Atar (opéré par Transavia) subventionné par l’état mauritanien (via la société para-publique Somasert). Dans les faits, c’est bien l’ouverture de ce nouveau vol qui a provoqué la colère de Maurice Freund, qui reconnaît un contentieux ancien avec la Somasert. « C’est de la concurrence déloyale, maintient-il. Sur notre vol Paris-Atar, nous avons perdu 372 000 euros l’hiver dernier, pour un taux de remplissage de 28%. Et voilà que les autorités mauritaniennes viennent subventionner le lancement d’un nouveau vol, à notre détriment. »
Pour l’instant, donc, aucune reprise des vols Point-Afrique en vue. Le TO se contente d’envoyer des clients à Nouakchott sur Mauritania Airways.