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Il faut savoir être patient dans la vie. L’île Maurice l’a été. Trois ans après l’implantation du premier club Marmara sur son sol et un an et demi après ce reportage de l’émission Capital diffusée sur M6, encore dans les mémoires, l’île a fait fermer – provisoirement – cet établissement qu’elle n’estimait pas aux normes en vigueur. Cette décision est le signe d’un serrage de vis de la part des autorités locales, certainement mises sous pression par les hôteliers locaux qui, après une course à la montée en gamme et une crise économique majeure, n’arrivent plus à rentabiliser aussi bien leurs unités qu’auparavant. Marmara, désigné coupable de rabaisser l’image de la destination dès son arrivée, serait-il le bouc-émissaire idéal d’un développement mal maîtrisé ? Probablement, mais pas seulement. Les témoignages à charge de clients mécontents s’accumulent sur les bureaux des agences de voyages revendeuses, mais aussi sur les sites d’avis, quand il ne s’agit pas de tribunaux d’instances. Certains professionnels avaient d’ailleurs déjà décidé de ne plus proposer ce produit à la vente, par crainte de SAV. Pourtant, le tour-opérateur ne pourrait être seul responsable de ce qui arrive aujourd’hui. Apavou, le propriétaire du club incriminé, mais aussi de celui de NF qui a renoncé à le programmer cet hiver, semble avoir sa part de responsabilité. Mais au fond, les négligences des protagonistes sont finalement bien secondaires par rapport aux préjudices des victimes. Parmi ces dernières, il faut citer les clients, bien sûr, mais aussi les marques. Maurice, Marmara, NF, Apavou, n’ont rien à gagner à être allé si loin dans le bras de fer qui les opposent tous. Il faut en effet bien plus de temps à construire une image qu’à la détruire. Marmara en sait quelque chose qui n’a obtenu le respect des clients et des vendeurs qu’après bien des vicissitudes. Ce dernier avatar renvoie à un passé sulfureux bien inutile.

Il faut bien plus de temps à construire une image qu’à la détruire

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