Macarena et la place d’Espagne
Devant la basilique de la Macarena, au nord-est de Séville, une belle gitane me propose une branche de romarin. Un regalo (cadeau) insiste-t-elle, en me tendant l’autre main pour la pièce ! Le regalo ne vient pas vraiment du coeur. Qu’importe, l’ambiance est là. Une fois dans le lieu saint, je découvre la fameuse vierge de la Macarena, La Esperanza, adulée des Sévillans. La voici en version retable en or et argent, en statu
Devant la basilique de la Macarena, au nord-est de Séville, une belle gitane me propose une branche de romarin. Un regalo (cadeau) insiste-t-elle, en me tendant l’autre main pour la pièce ! Le regalo ne vient pas vraiment du coeur. Qu’importe, l’ambiance est là. Une fois dans le lieu saint, je découvre la fameuse vierge de la Macarena, La Esperanza, adulée des Sévillans. La voici en version retable en or et argent, en statue, sur un char à baldaquin, élément clé de la procession de la Semaine Sainte. On y admire aussi des costumes de toreros célèbres, des bijoux… Dommage que je sois obligée d’interrompre la visite ! Mais l’odeur entêtante de l’encens du vendeur, à l’entrée, me colle vraiment la nausée. Allez hop, direction le parc Maria Luisa, au sud, pour un bol d’air frais à travers ses jardins parsemés de fontaines. A deux pas, la place d’Espagne, où trône un magnifique édifice en briques rouges, est un incontournable. Construit pour l’exposition ibérico-américaine de 1929, il déroule devant ses arcades des petites scènes d’histoire de chaque région d’Espagne, le tout en azulejos, bien sûr ! Il faut jouer des coudes pour les admirer, car les touristes sont nombreux à poser devant ces bijoux de céramique. Avant de regagner l’hôtel, une dernière balade le long du Guadalquivir rappelle combien Séville sait être romantique.
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