Look vise l’équilibre dans deux ans…
Look Voyages a bouclé l’exercice 2003 avec une perte nette de 17,3M€, contre 5,2M€ un an plus tôt.
« Nos résultats sont conformes à nos prévisions, tant en résultat net qu’en volume d’affaires », souligne son directeur général Jean-Marc Batta. Au global, la filiale du groupe canadien Transat affiche un volume d’affaires de 235 M€ en 2003, en retrait de 19,5% sur un an. Le nombre de clients a baissé de 22,3% dans le même temps, à 431 000. La baisse d’activité est essentiellement imputée à la diminution des ventes de vols secs, qui représentent 50% de l’activité. La conjoncture défavorable dans le transport aérien conjuguée à la guerre tarifaire qui a sévi sur les vols vers les Antilles justifient cette contre-performance. Si les ventes TO ont baissé pour leur part de 10%, la rentabilité des Lookéa qui en est la locomotive s’est améliorée, souligne Jean-Marc Batta.
Le directeur général souhaite vite oublier l’année écoulée. L’exercice clos le 31 octobre dernier a été marqué notamment par un plan social comprenant la suppression de 90 emplois, qui a grevé les comptes de 3,3M€. Le TO se donne deux ans pour redresser la barre. « Notre objectif est de réduire de moitié la perte en 2004 avec des ventes stables, pour parvenir à l’équilibre financier un an plus tard. » Pour cela, Look veut recentrer son offre charter sur un nombre réduit de destinations, et renforcer le poids du tour-operating dans son activité. Le voyagiste précise qu’il peut pleinement compter sur le soutien de sa maison-mère. D’ailleurs, Transat qui l’a recapitalisé courant septembre 2003 de 10 M€, doit verser une nouvelle enveloppe cette année, probablement de 7M€ environ. Linda Lainé