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Les GDS pactisent

Travelport a annoncé que la Commission européenne avait donné son feu vert au rachat du GDS Worldspan par Travelport (propriétaire de Galileo). Amadeus et Sabre ont en parallèle déposé un dossier pour créer une co-entreprise destinée à automatiser les pai


Les systèmes informatisés de réservations sont longtemps restés des concurrents frontaux, qui se partageaient le monde des professionnels du voyage. Amadeus, Galileo, Sabre et Worldspan avaient la même ambition : développer des technologies pour leurs pères fondateurs que sont les compagnies aériennes, les autres fournisseurs et le plus grand nombre d’agences de voyage.

L’évolution de l’industrie les amène désormais à se rapprocher. Fin 2006, Travelport, qui est propriétaire d’agences en ligne (Orbitz, Cheaptickets, ebookers) et du GDS Galileo a mis la main sur Worldspan. Bruxelles vient de donner son feu vert à la transaction, pour un montant de 1,4 milliard de dollars (1,12 milliard d’euros). Travelport, qui appartient au fonds américain Blackstone, sert désormais 63 000 agences de voyages et 750 fournisseurs. La fusion devrait permettre de réaliser des économies estimées à 50 millions de dollars par an (40 M€).

De leurs côtés, Amadeus et Sabre ont commencé à coopérer. Le duo a déposé un dossier à la Commission européenne dans le but de créer une co-entreprise pour automatiser les paiements au sein de l’industrie du tourisme. Ils demandent à Bruxelles une autorisation de concentration, selon leurs propres propos. Pour une plus grande cohésion au sein de l’industrie du voyage, la joint-venture qu’ils veulent mettre en place offrira des solutions de paiements sécurisées et automatisées. La co-entreprise développera une technologie standardisée et multi-GDS en la matière. Elle entend se concentrer sur les segments non aériens du secteur, tels que les hôtels, les croisières, les voyages organisés et les transports en car et en train.

C’est la deuxième fois que les deux GDS décident de collaborer. La première eut lieu dans le cadre d’un accord, maintenant expiré, qui consistait à fournir un inventaire à l’autre si une compagnie aérienne changeait de système.

Au final, le quatuor historique continue à opérer comme autant de marques distinctes. Mais en coulisses, deux camps semblent se former. L’un est soudé. L’autre pourrait se renforcer, si affinités.

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