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Le Mexique reprend son souffle

Durement touchée par deux ouragans successifs, la Riviera Maya, destination balnéaire fétiche des Français, s’est refait une beauté. Les TO accompagnent la relance à grand renfort de promotions.

Estamos de pie ! (Nous sommes sur pied !) : tel est le slogan qui se répète à l’envi sur la Riviera Maya et à Cancun, au Mexique. Balayée en l’espace de trois mois par deux ouragans ravageurs, la péninsule du Yucatan, et en particulier la région du Quintana Roo, la plus touchée, travaillent sans relâche pour effacer les stigmates des éléments particulièrement violents. Depuis Gilberto en 1988, on n’avait plus vu cela au sud du Mexique !

Cancun, vitrine balnéaire du pays (3 millions de touristes par an) et porte d’accès aérienne de la Riviera Maya, cette côte turquoise qui s’étire en plages blondes jusqu’à Tulum, a été, tout comme Cozumel et Isla Mujeres, bien malmenée. Au point que la ville ne retrouvera pas son entière capacité hôtelière (27 000 lits) avant juin. C’est la clientèle américaine qui en pâtira le plus, la célèbre station étant une usine à touristes en majorité nord-américains.

A l’inverse, plus au sud, la Riviera Maya, devenue une des destinations balnéaires long-courriers fétiches des Français (grâce en particulier à la mise en place de vols charters directs au départ de Paris), a pansé ses plaies. Protégées par l’île de Cozumel qui a joué le rôle de bouclier naturel, Playa Del Carmen et Playacar, sa zone résidentielle, qui concentrent le gros de l’offre hôtelière de la région, ont été relativement épargnées. Les dégâts ont été certes importants mais rapidement réparés jusqu’à Tulum. Ce site archéologique maya n’a d’ailleurs subi aucun dommage, pas plus que Coba ou Chichen Itaz, autres splendeurs historiques.

Un léger frémissement

Certes, partout les cocotiers ont un air penché. Mais les Mexicains s’activent, replantent, réparent, et la nature incroyablement vivace fait le reste en reverdissant à toute allure les pousses étêtées par le vent et la pluie. Difficile ainsi d’imaginer, en se promenant sur la Quinta Avenida, cette artère si pimpante de Playa del Carmen, que l’oeil du cyclone Wilma s’est posé là. Plus de 80 % des hôtels de la Riviera Maya sont de fait à nouveau opérationnels. Certains déplorent encore des plages rétrécies par la fureur de l’océan. Mais au contraire, d’autres y ont gagné en superficie sablonneuse ! En tout cas, tous les séjours se déroulent désormais normalement, avec un aéroport à Cancun à 100 % opérationnel.

Au départ de France, Star Airlines et Corsair ont repris leurs rotations normales. La première ajoutera comme prévu à son vol du dimanche (direct depuis le 11 décembre), une deuxième fréquence le lundi à partir du 19 décembre. De son côté, Corsair propose dès le 16 décembre deux vols hebdomadaires le vendredi (avec, en nouveauté, un toucher à Nantes) et le samedi. Reste maintenant à convaincre la clientèle française de reprendre le chemin de la Riviera Maya. Car la destination affiche des ventes au ralenti chez la plupart des voyagistes, Marsans, Vacances Transat, Look Voyages ou Nouvelles Frontières, même si tous notent un léger frémissement.

Des promotions pour repartir

Ce redémarrage encore timide est alimenté par de nombreuses (et très alléchantes) promotions, qui font l’objet de campagnes d’affichage en partenariat avec le Conseil de promotion touristique du Mexique. De leur côté, les voyagistes soignent l’information vérité sur leurs sites professionnels et invitent les agences, les premières à pouvoir convaincre les clients que la destination n’est pas sinistrée, à se rendre sur place à prix doux. Ainsi Marsans a élargi son offre anniversaire (pour fêter ses 30 ans) au Mexique, avec des séjours d’une semaine pour les vendeurs à 490 E HT, y compris pour l’accompagnant.

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