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Le ciel se dégage au-dessus de l’Islande

Grimsvötn à peine assoupi, le premier vol Transavia de la saison pour Reykjavik décollait d’Orly le jeudi 26 mai. À l’invitation de la compagnie aérienne et de Vacances Transat, une dizaine de journalistes étaient du voyage pour redécouvrir cette terre abrupte qui n’a de cesse de se rappeler à nous.

Minuit, aéroport de Keflavik, le ciel nous donne la tendance de ce qui sera notre quotidien ces quatre prochains jours. Pas de pénombre ici, mais une nuit à peine crépusculaire qui marque les premiers jours de l’été islandais. Ni de nuage de cendres qui, il y a quelques jours encore, redonnait des frissons aux professionnels du tourisme. Grimsvötn s’est tu, mais les Islandais s’attendent à une prochaine éruption des volcans Hekla et Katla, la sorcière en islandais. Karim, le guide de Vacances Transat, nous rappelle alors que nous sommes en terre de légendes, peuplée de trolls, de dieux païens et autres héros de saga. Direction Akureyri et ses paysages polis par la fonte glacière, au nord de l’île. La deuxième ville d’Islande après Reykjavik est le point de départ pour la découverte d’un rivage côtier découpé par les fjords. Au fil de notre périple, nous changeons ostensiblement d’ambiance entre les paysages de fin de monde dignes des meilleurs films de science-fiction et les verts pâturages où gambade tranquillement une race endémique de chevaux.

« UNE DESTINATION FACILE À TRAVAILLER »

Rien ne semble pouvoir ébranler l’optimisme naturel d’une population de 317 000 habitants soumis aux affres du froid, des longues nuits polaires, et de la crise économique de 2008, précipitée par la faillite de la banque Icesave. En attendant le désendettement du pays, le cours de la couronne islandaise reste plus attractif pour les touristes de la zone euro. Philippe Rouas, directeur commercial de Vacances Transat, croit au potentiel de cette île tendance, accessible en 3 h 30 depuis Paris, et qui a accueilli l’an passé 28 000 Français. « Nous nous sommes engagés avec Transavia sur un peu plus de 1 000 sièges pour la saison, avec deux rotations hebdomadaires le lundi et le jeudi. Pour nous, l’Islande est une destination facile à travailler et pas trop risquée. »

Depuis l’éruption de l’Eyjafjöll d’avril 2010, les curieux de vulcanologie frappent aux portes des TO proposant la destination. « L’Islande est maintenant connue dans le monde entier, même à Shanghai ! s’enthousiasme Jon Gunnar Borgthorsson, directeur marketing de Visit Iceland. Pas de raison de ne pas tirer avantage d’une situation de crise, la communication va donc bon train sur les tee-shirts et autres bibelots. D’ailleurs, les flacons des cendres du Grimsvötn sont d’ores et déjà en vente dans les boutiques de souvenirs de cette île mystérieuse !

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