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Le ciel européen toujours sous la menace du volcan

Hier, easyJet avait interrompu ses liaisons Nice-Paris, à cause d’un nouveau nuage de cendres, qui a entrainé des perturbations sur les vols transatlantiques.


 
La DGAC (Direction générale de l’aviation civile) se voulait rassurante hier et annonçait un trafic normal. Son patron, Patrick Gandil, déclarait même dans l’édition dominicale du Parisien que la sécurité des passagers n’était pas en jeu. Mais le volcan islandais met les nerfs des compagnies et des autorités de régulations bien à mal, tant la situation évolue rapidement. Ainsi, hier soir l’espace allemand, autrichien, étaient partiellement fermés, tandis que ceux fermés samedi comme les italiens, espagnols ou portugais étaient rouverts dans l’après-midi. L’espace aérien français n’était pas fermé hier, mais le nuage de cendres qui a atteint le sud de la France ce week-end, a entraîné des retards et des perturbations dans les aéroports bordelais ou niçois. Dans le doute, EasyJet a même décidé l’annulation de sa liaison Paris-Nice. Au total, on a dénombré 70 vols annulés, notamment à destination de l’Italie et du Portugal. Le nuage, situé au-dessus de l’Atlantique a également fait barrage à plusieurs vols transatlantiques. Sur les 600 vols transatlantiques quotidiens entre l’Europe et l’Atlantique, 40 % auraient été déroutés. De plus, selon certains experts et météorologistes interrogés ce week-end par le médias, la situation pourrait s’aggraver à partir de mercredi, si les vents tournent. Sûr que cette épée de Damoclès qui plane actuellement sur l’Europe va avoir des conséquences néfastes sur les métiers du tourisme.

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