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Le Ceto croit en son portail sécurité

Depuis le 2 mai, le Service information sécurité sur les destinations est accessible, via le site www.ceto.to. Il sera gratuit pendant six mois.

Faisant fi des critiques et dans les délais annoncés, l’Association de tour-opérateurs – Ceto a mis en ligne son Service information sécurité (SIS) sur les destinations. Ouvert aux professionnels, via le site www.ceto.to, il sera gratuit jusqu’au 31 octobre et doit leur permettre de remplir le devoir d’information des clients. Développé par le Ceto et ses partenaires (Amadeus, Mondial Assistance, Antas Conseil et Sécurité sans Frontières), ce service B to B délivrera aux agences des informations sur les conditions de sécurité des déplacements des Français à l’étranger, les éventuelles recommandations de l’association de voyagistes ainsi que leurs prises de position sur les destinations à risques. Des documents seront téléchargeables et la remise des informations aux clients par le biais du SIS sera traçable.

L’ASSOCIATION DOIT ENCORE CONVAINCRE

Malgré les réserves du ministère des Affaires étrangères qui craignait par la voix d’Alain Juppé que ce nouvel outil, présenté comme complémentaire des avis du Quai d’Orsay, sème la confusion, le Ceto mène donc son projet à son terme. « C’est juste une méconnaissance », tempère Jürgen Bachman, secrétaire général de l’association de tour-opérateurs. « Nous avons rendez-vous cette semaine pour une présentation qui va clarifier les choses », assure-t-il.

Une rencontre est aussi prévue avec le Syndicat national des agents de voyages (Snav). L’objectif initial était que le syndicat et les réseaux abonnent leurs adhérents au SIS, avec un coût qui pourrait être inclus dans le montant de la cotisation. Le Snav est encore circonspect : « Le Quai d’Orsay est et doit rester le site de référence, précise Georges Colson, son président. Je ne suis pas pour l’initiative du Ceto, car en cas de différends avec les conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères, il y aura un risque pour les professionnels de se retrouver devant les tribunaux, qui dans ce genre d’affaires donnent toujours raison aux consommateurs. » Là aussi, le Ceto compte sur la pédagogie pour faire évoluer cette position.

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