L’Egypte communique son dispositif de sécurité touristique
Caméras de surveillance, enquêtes sur les salariés du secteur, appareils de détection d’explosifs… : le pays détaille les mesures prises afin de garantir la sécurité des visiteurs.
Communiquer pour rassurer. Alors que la question de la sécurité des touristes français dans les pays musulmans est à nouveau brûlante, l’office de tourisme de l’Egypte en France a tenu à détailler les efforts entrepris par le pays pour protéger les visiteurs sur son sol. Dans un communiqué diffusé jeudi, il dresse la liste des mesures prises en ce sens.
Le pays met notamment l’accent sur la vidéo-surveillance. Des caméras ont été installées de manière permanente dans plusieurs régions, dont le sud-Sinaï, les bords de la mer Rouge ou Louxor." Toutes les zones touristiques" en sont désormais équipées ou vont l’être. Par ailleurs, un récent décret ministériel impose à présent aux compagnies touristiques locales "d'installer des caméras de surveillance dans les véhicules transportant des touristes".
Les déplacements en groupes systématiquement encadrés
La protection policière a également été renforcée. Elle est assurée "24h/24 dans les stations touristiques" et les déplacements de groupes de visiteurs ne se fait qu’en "présence systématique des forces de sécurité" et avec "l’utilisation des dispositifs de contrôle".
Le ministère du tourisme dit avoir alloué des fonds permettant notamment l’achat de "véhicules de patrouilles et convois de sécurité pour les safaris", de "220 renifleurs (détecteurs) installés dans les hôtels", d’"appareils de détection d'explosifs et talkies-walkies" ainsi que "976 GPS installés dans les véhicules touristiques et reliés à l’unité de contrôle mise en place par le ministère".
Enfin, les personnels employés dans le secteur touristique font eux aussi l’objet de contrôles. Des enquêtes sont ainsi réalisées sur les guides touristiques, accompagnateurs, chauffeurs, précise le communiqué. Ces derniers font notamment l’objet d’une "vérification de leur casier judiciaire".