Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

L’e-commerce en pleine forme en France

L’e-commerce français pèserait 19 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007, en progression de 37% sur un an, selon l’ACSEL.

 

Bonne nouvelle pour les sites marchands : les internautes français sont de plus en plus à l’aise avec l’achat en ligne. Le taux de confiance est passé de 41% en 2003, à 61% en 2007. Du coup, les ventes sur le web explosent, à 16 milliards d’euros pour le e-commerce classique. Si l’on y ajoute les contenus en ligne (petites annonces, jeux, musique, presse…) et les services financiers, l’e-commerce global s’inscrit dans une fourchette comprise entre 19 et 20 milliards d’euros en 2007 (+37%), selon l’Association pour le commerce et les services en ligne (Acsel). A noter toutefois que les 21 e-commerçants du panel de cet organisme, constitué d’entreprises plus matures comme Accorhotels.com, Expedia ou Voyages-sncf.com, connaissent une croissance de 25% de leur chiffre d’affaires (à 4,5 milliards d’euros). Une progression davantage conforme aux sites français des grandes agences en ligne.

L’Acsel profite de la publication du bilan 2007 pour révéler les mots clés les plus tapés dans les moteurs de recherche, selon Yahoo! Search Marketing. Les cinq secteurs qui tiennent la corde en termes d’intention d’achat au 4ème trimestre 2007 sont les mêmes qu’au 4ème trimestre 2006, en pourcentage des requêtes : culture et loisirs (20%), informatique (15%), voyages et tourisme (12%), services (9%), rencontre et astrologie (8%). Au chapitre des progressions records, le palmarès est différent : télécommunications (+47%), audio/photo/cinéma (+43%), enseignement/formation (+43%) et informatique (+36%).

Le Journal du Net vient lui aussi de publier ses estimations concernant l’e-commerce français, qui sont proches de celles de l’Acsel… au niveau de l’évolution en glissement annuel : 10,576 milliards d’euros dépensés en 2007 (+39%). L’écart en valeur tient sans doute au fait que seuls les paiements par carte bancaire sont pris en compte dans cet indicateur. Selon le magazine du groupe Benchmark, malgré ces bons chiffres, force est de constater un ralentissement l’an dernier du rythme de croissance, par rapport à 2006.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique