L’Aquitaine pense déjà à l’été après la tempête

La tempête qui a soufflé sur le Grand Sud-Ouest, le 24 janvier dernier, va coûter entre 1 et 1,4 Mde selon les estimations revues à la hausse par les assureurs. Parmi les 400 000 à 600 000 sinistres nombre d’entre eux concernent les infrastructures touristiques. L’Aquitaine compte ainsi plus de 750 campings, dont 150 sur le seul département des Landes, durement touché par les vents. « Seul un quart des 107 campings membres du syndicat de l’hôtellerie de plein air a été endommagé, dont 12 sévèrement », explique Françoise Dagreou. « Seuls deux ne pourront pas ouvrir avant le 1er juin », poursuit-elle. « Les villages de vacances et hôtels devraient être prêts à accueillir rapidement les clients, sauf le village de Peyricat, géré par les Relais Soleil, qui ne pourra pas être ouvert cet été », note Brigitte Bloch, directrice du Comité régional du tourisme (CRT) d’Aquitaine. « C’est l’exception qui confirme la règle. » Avec l’expérience de la tempête de 1999, les professionnels ne s’alarment pas outre mesure de l’impact médiatique d’une telle catastrophe. « En 2000, la fréquentation touristique en hôtellerie avait progressé de 4,5 % et de 8,3 % pour l’hôtellerie de plein air », remarque la directrice du CDT. Les réservations sur l’été, moroses dans les Landes depuis quelques mois à cause de la crise, ne connaissent pas de variation de rythme. À l’international, le marché semble indifférent à la tempête : « Mes clients brésiliens et chiliens en ont vaguement entendu parler, mais continuent à réserver », assure Marie-Christine Duboscq, directrice du réceptif Puzzle Evasion.