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L’aéroport de Bangkok fermé par des émeutiers

Les manifestants ont prévenu qu’ils resteraient sur place jusqu’au départ du gouvernement en place. Les vols sont rédirigés sur Chiang Mai et Phuket.

La Thaïlande continue à s’enfoncer dans une crise politique apparement sans fin. De nouvelles manifestations ont secoué Bangkok hier, ponctuées d’affrontements entre partisans et opposants au gouvernement officiel, où cours desquels plusieurs tirs d’armes à feu ont été échangés, faisant au moins huit blessés.

Dans la soirée, 2000 manifestants anti-gouvernementaux ont pris d’assaut l’aéroport international Suvarnabhumi, bloquant d’abord les voies d’accès avant d’envahir le principal terminal, provoquant la fermeture jusqu’à nouvel ordre de l’aéroport. Les manifestants annoncent qu’ils ne quitteront les lieux qu’après la démission du gouvernement en place. « Des vols seront redirigés vers Chiang Mai (nord), Phuket (sud) ou d’autres aéroports », a précisé une porte-parole de l’autorité chargée des aéroports de Thaïlande (AOT).

Les TO français, habitués aux soubresauts thaïlandais, observent pour l’instant avec prudence ces nouveaux événements. « Je n’ai pas été pour l’instant sollicité pour prendre des dispositions, confiait hier soir René-Marc Chikli, président du Ceto. Cette crise fait beaucoup de bruit mais n’a pas affecté un seul touriste jusqu’à présent. On surveille toutefois la situation de très près. »

Alors que le nombre d’arrivées à l’aéroport international de Bangkok a baissé de 33% en août dernier par rapport à août 2007 et de 21% en septembre, le recul chez les TO français reste plus limité : – 17% en nombre de passagers en octobre, par rapport au même mois l’an dernier, soit un chiffre comparable au recul global du marché. La Pacific Asia travel Association prédit toutefois « une très mauvaise haute saison (de novembre à février). »

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