Jeux olympiques : quand le gouvernement invite au télétravail
Le message du gouvernement est clair : « Pour gagner du temps pendant les Jeux, l’important, c’est de télétravailler ! ».
A moins de six mois des Jeux olympiques 2024, une publicité inattendue tapisse les murs de stations du métro parisien. Une femme travaille sur son ordinateur, avec son chat pour seule compagnie. Le slogan qui l’accompagne est explicite : « Pour gagner du temps pendant les Jeux, l’important, c’est de télétravailler ! »
Cette campagne financée par le gouvernement fait d’ailleurs écho aux propos de Valérie Pécresse… La présidente d’Ile-de-France Mobilités avait appelé, dès le 7 décembre, « tous ceux qui le peuvent à télétravailler » pendant les JO.
Dans l’affiche du métro parisien, un QR Code renvoie aussi vers le site Anticiperlesjeux.gouv.fr coiffé par le ministère des Transports. Avec une carte positionnant les villes, les épreuves, les dates de passage de la flamme olympique qui risquent de perturber la circulation.
Travailleurs et voyageurs devront anticiper
Les entreprises du voyage, elles, s’interrogent à plus d’un titre, notamment en Ile-de-France. D’abord pour leurs salariés qu’il faudra inciter à télétravail, comme au cœur de la pandémie. Ensuite pour les voyageurs, qui doivent rejoindre un aéroport pour quitter Paris par exemple. Il est fort probable que les voyagistes, les agences et les compagnies aériennes invitent leurs clients à prendre une marge de sécurité, en arrivant un peu plus tôt que d’habitude pour s’enregistrer. Du côté des hôteliers, les messages incitant les Franciliens à télétravailler exaspèrent de nombreux gérants.
Les Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et Paralympiques (28 août-8 septembre) vont mettre la France à rude épreuve au niveau de la mobilité comme de la sécurité. Et même avant dans certains quartiers de Paris. La Concorde sera fermée dès le 1er juin et jusqu’au 7 septembre, selon nos confrères de France Bleu.
Quatre périmètres, un vrai casse-tête
Pendant les JO 2024, quatre périmètres de sécurité seront installés autour de chaque site olympique et paralympique de la compétition. Il s’agit des périmètres bleu (circulation motorisée réglementée), rouge (interdiction de la circulation motorisée), SILT, organisateur.
Le périmètre bleu sera réservé aux riverains, travailleurs ou clients des commerces et restaurants (avec accès possible en véhicule au domicile ou au travail). « Les déplacements des piétons et cyclistes y seront autorisés en permanence », résume Paris.fr.
Dans la zone classée rouge, plus fermée, « le principe sera l’interdiction de la circulation. Et l’exception, la dérogation via un QR code », d’après Le Parisien. La circulation des voitures et des deux roues motorisées est interdite au sein de ce périmètre. Celle des piétons et cyclistes, autorisée.
Des stations de métro fermées
Le périmètre de protection, dit « SILT » (Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme), touche le périmètre organisateur. « Il permet de sécuriser la zone en autorisant l’accès uniquement aux spectateurs et aux personnes accréditées par Paris 2024 », explique Paris.fr.
Enfin, l’accès au périmètre organisateur, à proximité immédiate des sites, restera réservé aux personnes et véhicules accrédités ou en possession d’un billet.
Autre information à retenir : « Les stations de métro qui seront dans les périmètres rouges et bleus resteront ouvertes. Dans les périmètres SILT, cela ne sera pas le cas », avait expliqué dès le mois de novembre le préfet de Paris au Parisien.
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Pour les JO, des sites web à consulter
- Tous les détails sur les périmètres, sur le site de la mairie de Paris
- Très utile aussi : le tableau des accès aux périmètres circulation, publié par la Préfecture de police.
- Le site web « Anticiper les jeux », avec une carte positionnant les villes, les épreuves, les dates de passage de la flamme olympique. Et une « carte interactive des impacts sur les routes et dans les transports à Paris et en Île-de-France«