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J.-F. Rial juge le sud Sinaï trop dangereux

Le PDG du groupe Voyageurs estime que la vallée du Nil ne présente aucun danger, mais il se montre beaucoup plus prudent concernant le sud Sinaï, y compris ses stations balnéaires.

Prudence affichée de Jean-François Rial concernant la région du sud Sinaï, en Egypte. En marge de la présentation des résultats de Voyageurs du Monde, ce mercredi matin, le PDG du groupe a confié ses réserves quant à l'envoi de touristes dans cette région du pays. Même s'il en avait la possibilité, il n'y enverrait "aucun client, y compris dans les stations de la mer Rouge", c'est à dire à Sharm-el-Sheikh et Taba. Une position qu'il justifie par le risque d'acte terroriste.

Dans sa dernière recommandation, datée du 18 octobre, le Seto a pour sa part indiqué que les séjours programmés dans les stations balnéaires de la Mer Rouge restent strictement limités à ces stations "et se déroulent normalement". Les excursions dans le Sinaï, y compris Sainte-Catherine, demeurent en revanche suspendues jusqu'à nouvel ordre.

Vallée du Nil : la position du Quai d'Orsay contestée

Cette position réaffirmée du syndicat faisait suite à la décision de la compagnie néerlandaise Transavia de suspendre ses vols vers Sharm-el-Sheikh pour deux semaines en raison de risques d'attaques à la roquette contre des avions depuis le sud Sinaï.

Jean-François Rial ne manifeste en revanche aucune réserve concernant les voyages en vallée du Nil, et dénonce la position du Quai d'Orsay qui maintient sa consigne d'éviter la région. "Continuer à interdire d'y envoyer des clients, c'est contribuer à pousser les habitants au désespoir", martèle-t-il.

L'Egypte pèse lourd dans les comptes du groupe

Longtemps parmi les destinations les mieux vendues par Voyageurs, l'Egypte est désormais sortie de son top 15. "Nos deux bateaux sur le Nil, le Steam Ship Soudan et la Flâneuse, sont à quai depuis quatre mois et les voyages restent suspendus pour l'instant, indique Lionel Habasque, le DG du groupe. Rien n'indique qu'on puisse rouvrir rapidement."

Le TO estime entre 5 et 6 millions d'euros la perte de chiffre d'affaires en Egypte cette année, et à 1 million d'euros la perte engendrée dans le résultat brut de l'exercice en cours. "On continue à payer la centaine de salariés sur place et on continuera le temps qu'il faudra", promet Jean-François Rial.

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