Georges Colson prend les rênes du Snav
Le président du directoire de Fram a obtenu 34 voix, contre 17 pour Dominique Vaucy. Il est à la tête du Syndicat national des agences de voyages pour trois ans.
La fumée blanche est sortie du toit de l’immeuble du 15, place du général Catroux à Paris, siège du Syndicat national des agences de voyages (Snav). Sans surprise, les membres du conseil national du syndicat ont porté à leur tête Georges Colson. Agé de 68 ans, le président du directoire de Fram, membre du conseil professionnel des producteurs et du bureau exécutif du Snav, a obtenu une large majorité, avec 34 voix, contre 17 pour Dominique Vaucy, le président du conseil professionnel des producteurs de groupes. Il succède à César Balderacchi qui a tenu les rênes du syndicat pendant douze ans.
Nous devons rester unis
Enthousiaste, Georges Colson entend apporter son expérience et son image personnelle à cette nouvelle mission, pour laquelle il prévoit d’être présent à Paris deux à trois jours par semaine. Pour cela, il prendra quelques distances avec Fram, dont la présidence du directoire devrait échoir en juin, lors du prochain conseil d’adminis- tration du TO, à Marie-Christine Chaubet, l’actuelle DGO.
Georges Colson entend d’abord oeuvrer pour éviter toute division du syndicat face aux velléités d’indépendance des voyagistes, qui envisagent de créer une structure parallèle. Nous devons rester unis afin d’accroître notre représentativité et notre poids lors de certaines négociations, explique-t-il. Pour cela, il estime indispensable d’augmenter le nombre d’adhérents (tombé à moins de 1 400) et de recruter certaines grosses entreprises, toujours absentes. Dans la même optique, il entend renouer ou approfondir les relations avec les pouvoirs publics et certaines instances professionnelles, telles l’Association des tour-opérateurs (Ceto), mais aussi l’Association professionnelle de solidarité (APS), avec laquelle le Snav est en froid depuis quelques années. Nous devons travailler de concert sur certains sujets, insiste-t-il.
Une aura forte, un véritable plus pour la communication
La communication n’est pas oubliée dans ses préoccupations. Et de considérer qu’il faut améliorer l’image de marque de la profession et de ses différents métiers, par un relationnel plus poussé avec les différents médias. Son aura, tout comme sa parfaite maîtrise des interventions publiques, devraient l’y aider. Il entend par ailleurs être plus réactif lors des crises qui pourraient survenir.
Enfin, Georges Colson souhaite mettre en place des indicateurs statistiques performants et mener à bien les dossiers chauds en cours, comme la réforme des statuts du syndicat, la TVA, la loi de 1992, la formation et la responsabilité. Reste à savoir si l’ex-patron d’un grand TO saura aussi défendre les intérêts des petites agences et gagner leur confiance…
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