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Galère dans le ciel européen à cause de la neige

Les départs en vacances ont été perturbés par les chutes de neige de ce week-end, provoquant notamment des retards et des annulations dans les aéroports européens. Récit d’une galère.

Ce week-end, certains grands aéroports européens ont été perturbés par d’importantes chutes de neige, paralysant le trafic, notamment à Londres ou plusieurs milliers de passagers ont été détournés vers les plateformes parisiennes. Mais dimanche, le plan neige a été activé pour Roissy-CDG et Orly, où 700 000 passagers devaient transiter ce week-end. La Direction générale de l’aviation civile (Dgac) avait d’ailleurs demandé, samedi, aux compagnies de réduire leur programme de vols de 15%. A Roissy, le taux d’annulation a même atteint 40%, alors que 60% des vols enregistraient déjà des retards d’une heure en moyenne samedi en fin d’après-midi. C’est ainsi que, partis samedi soir à 22h de leurs hôtels de l’île de sal au Cap Vert, les passagers du vol XL SE 601 n’avaient toujours pas pu se rendre à Paris-CDG hier soir à 19h. Les intempéries en région parisienne, et des informations contradictoires fournies aux passagers, ont fait vivre 24h stressantes aux vacanciers. Initialement prévu à 21h45, le vol a d’abord été retardé à 00h45 puis 4h, heure locale, suite aux intempéries ayant empêché l’appareil de décoller de Paris. Le vol a finalement été détourné vers Lyon. Face au mécontentement grandissant des passagers, alors qu’aucune nourriture n’était plus disponible à bord, l’équipage, volontaire et efficace, s’est résigné à 17h à laisser débarquer les passagers pour un hypothétique décollage à 19h.

En attendant le redécollage de l’avion, la tension était vive à bord, certains passagers ayant été raccompagnés hors de l’appareil par les gendarmes. « On nous a dit qu’on ne pouvait pas descendre dans le terminal parce qu’il ne restait plus rien à manger dans les restaurants, que l’aéroport ne répondait plus aux demandes du commandant… Mais on a bien vu que ce n’était pas vrai et qu’on aurait pu descendre de l’avion beaucoup plus tôt » témoigne une passagère du vol. Entre-temps, une vingtaine de personnes avaient décidé de partir par leurs propres moyens, se dégageant de la prise en charge de la compagnie.
Contacté, Laurent Magnin, PDG de XL Airways, reconnait les difficultés « de communiquer avec ses clients à travers des sociétés d’aéroports. » « On ne pouvait pas non plus affréter un autocar pour Paris, certaines portions du tronçon de la route vers Paris étant encore interdites aux bus. » Il promettait le retour à la normale pour les passagers avec un décollage à 19h. Mais à 23h00, l’avion n’avait toujours pas décollé…

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