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Fastbooking.com stoppe son activité BtoC

Fini l’ambiguïté entre BtoB et BtoC pour Fastbooking. L’entreprise renonce à ses sites marchands.

2013 aura été une année de changement pour Fastbooking. Le fournisseur de moteurs de réservations hôtelières a choisi un nouveau président (Jean-Gérard Galvez), changé de comité de direction, tout en remettant à plat sa stratégie. Ses quelque 25 sites marchands d’hôtels, fastbooking-hotels.com ainsi que des sites dédiés à des villes et à des thématiques, tirent leur révérence. Faute de résultats, sur un marché trusté par de puissants acteurs comme Booking et Expedia.

"Dans les années 2006 ou 2007, nos sites BtoC généraient 30% des réservations et 50% du chiffre d’affaires", explique Jean-Louis Boss, directeur marketing de l’entreprise basée à Paris. Ils ont ensuite perdu du terrain, d’année en année, pour atteindre 2 millions d’euros en 2013. "Notre activité était morte face à des concurrents très virulents". Pourtant, l’ancienne équipe dirigeante souhaitait relancer le BtoC. L’actionnaire majoritaire à 70%, Edrip (un fonds d’Edmond de Rothschild), en a décidé autrement.

Accompagnateur technologique des hôtels

C’est aussi dans un souci de clarification que Fastbooking se recentre sur le BtoB : "Le marché ne comprenait pas ce que nous faisions. Le fait d’arrêter l’activité de distribution va apporter plus de transparence, et redonner confiance". La situation rappelle celle d’Amadeus, qui a mieux assis sa position d’accompagnateur technologique auprès des professionnels suite à la cession de l’agence en ligne Opodo.

Symbole de son nouveau positionnement, Fastbooking, qui compte 8000 hôtels clients, a créé la baseline "Think direct". "Nous voulons aider les hôteliers à vendre en direct". Comment ? A travers des moteurs de réservations mais aussi des sites développés pour les hébergeurs, un plateau d’assistance et des conseils stratégiques. "Cela ne veut pas dire que les hôtels ne doivent plus être distribués via Booking. Toutefois, un rééquilibrage est nécessaire".

L’entreprise affiche un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros en 2013 (correspondant à 3 millions de nuitées), en croissance de 2%, avec un Ebitda positif. "La situation financière est saine. Nous sommes rentables depuis 2005. Mais nous avons du mal à conquérir de nouvelles parts de marché après des années de forte croissance", ajoute Jean-Louis Boss, qui espère un rebond cette année à la faveur d’une stratégie plus claire.

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