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FairMoove et WHM Project : un partenariat exclusif pour le voyage incentive

Une première Master Class a scellé jeudi matin le partenariat de l’agence événementielle co-présidée par Franck Chaud et Marc Fischer avec la plate-forme de Jean-Pierre Nadir en matière de voyage corporate.

C’est dans les locaux de l’agence WMH Project et en présence de quelques-uns de ses gros clients – Axa, Total… –  que Jean-Pierre Nadir a martelé ses convictions. Le but était moins de les convaincre de repartir  – l’envie est clairement là – mais de le faire de façon responsable.  

« Si on ne prend qu’un seul levier, on passe à côté du sujet, assure Jean-Pierre Nadir, fondateur de FairMoove. Ainsi, chaque fois qu’on élimine des importations, on élimine de l’empreinte carbone. Et le tourisme a une vraie carte à jouer en la matière. Car lorsque les hôtels réintroduiront dans leurs buffets 70 % de produits locaux,  1/ on crée un écosystème, 2/ On le fait en permaculture, ce qui permet de  générer beaucoup d’emplois. »

Pour l’entrepreneur, le tourisme permet justement de créer des conditions économiques pour préserver l’environnement, voire de retourner les populations locales au profit de la défense de ce qu’elles détruisaient auparavant. Expliquer à un serveur dans un pays pauvre la politique 0 plastique est, pour le tribun, « une vision de bobo, à 10 ou 20 ans. Ce que la moitié de l’humanité désire, c’est  seulement nourrir sa famille aujourd’hui ; il faut donc associer les gens dans une dynamique collective» »

Des voyages avalisés par FairMoove

Abordant le sujet de la décarbonation de l’aérien, il rappelle que l’avion participe, selon les calculs, à hauteur de 2,8 à 4,5% de l’empreinte carbone au niveau mondial, le digital 6% et le textile 8%. Un brief sur l’éco-pilotage, l’allégement du poids des avions, les nouveaux appareils comme le Neo Airbus qui consomme jusqu’à 25 % de moins : « on a fait des avancées énormes, insiste-t-il, et on pourrait imaginer de taxer les vols avec escale. Et obliger les amateurs de jet privé à utiliser 50% de bio carburant ».

Le grand oublié de la décarbonation pour lui ? L’hébergement : « En France une nuitée correspond à 10 kg de CO2. A Dubaï c’est 150 kg ». Ces chiffres dépendent du mix énergétique du pays. Ainsi, le Costa Rica est le plus vertueux car très en avance sur les énergies de transition, lorsque l’Afrique du Sud est montrée du doigt avec ses centrales au fuel et au charbon. « La locomotive ce sont les hôteliers, véritables acteurs économiques et sociétaux. C’est dans cet esprit que FairMoove a sélectionné des hôtels à impact positif ou dans une trajectoire d’impact positif. Le tourisme doit contribuer à la réinvention du monde. En ayant une action sur l’intégralité de la chaîne. Le tourisme c’est le meilleur levier ! »

Des arguments qui font mouche auprès de Franck Chaud et Marc Fischer, les dirigeants de WMH Project dont l’incentive représente 20% de l’activité : « Le prix et l’offre sont toujours un sujet mais, depuis cet été, la RSE est devenue centrale et les entreprises désormais comptables ».

Le fait de mesurer l’empreinte carbone est l’élément fondamental selon le PDG de FairMoove qui travaille sur un calculateur autour d’un fair score permettant de qualifier chaque destination en fonction de tous les paramètres évoqués. Marc Fischer conclut : « On priorise la RSE partout et pour le voyage cela se concrétise à travers ce partenariat doté d’une charte commune (disponible à la fin du mois). Tous les voyages que nous proposerons dans notre groupe seront avalisés par FairMoove et le voyage corporate chez Fairmoove, ce sera nous, à travers les marques WMH project et LDR ».

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